Cher François, chère cour d'appel de Versailles, chers dirigeants de tous poils...
Vous êtes toujours là. Toujours à vos postes. Avec toujours votre pouvoir. Un mot, une lettre de cachet , et c'est toute la puissance publique qui se met en branle pour faire appliquer votre bon vouloir. Bien sûr, votre bon vouloir est encadré par quelques textes, ce qui évite, à priori, l'arbitraire de l'ancien régime, celui du Roi. Vos décisions peuvent même faire l'objet de recours. C'est ça la démocratie. Oui. Mais non. Qui fera appel, avec quels moyens ?
Vous êtes toujours là. Toujours à vos postes. Avec toujours votre pouvoir. Un mot, une lettre de cachet , et c'est toute la puissance publique qui se met en branle pour faire appliquer votre bon vouloir. Bien sûr, votre bon vouloir est encadré par quelques textes, ce qui évite, à priori, l'arbitraire de l'ancien régime, celui du Roi. Vos décisions peuvent même faire l'objet de recours. C'est ça la démocratie.
Oui. Mais non.
Qui fera appel, avec quels moyens ? Qui peut se sortir des méandres judiciaires sans avocat (et les frais qui vont avec) ? Qui a la patience et les moyens d'attendre des années pour voir ses droits enfin reconnus ? S'épuiser face à des administrations ou des services juridiques d'entreprises disposant de moyens infinis ?
Votre pouvoir de nuisance, lorsque vous décidez d'utiliser votre pouvoir de la sorte, est toujours à peu près aussi infini que celui du Roi.
Et pourtant... Les temps changent. Vous ne le voyez pas, vous ne voulez pas le comprendre en dépit des signes qui se multiplient. Votre pouvoir, de nuisance, qui vous permet de prendre des décisions que toute éthique ou morale commune désigne comme une abomination, ce pouvoir s'érode. Oui, vos décisions sont toujours appliquées. Mais... Des milliers, des centaines de milliers de personnes, partout dans le monde, affublées de masques rigolos, se dressent et, avec autant d'ingéniosité que de #lulz, contrecarrent vos plans, sans...