Censure administrative du Net... pour parfaire le décor
Il y a maintenant bientôt 5 ans, on pressentait déjà un mauvais coup se tramer dans l'ombre de l'ARJEL, l'autorité de régulation des jeux en ligne, qui s'était vue octroyer sur décret la première forme de censure d'état. Assez "finement", dans la plus pure tradition républicaine, ce décret était passé sous les radars, publié un 30 décembre, entre deux réveillons, pendant que les geeks geekaient comme tous les ans chez les copains du CCC.
Il y a maintenant bientôt 5 ans, on pressentait déjà un mauvais coup se tramer dans l'ombre de l'ARJEL, l'autorité de régulation des jeux en ligne, qui s'était vue octroyer sur décret la première forme de censure d'état. Assez "finement", dans la plus pure tradition républicaine, ce décret était passé sous les radars, publié un 30 décembre, entre deux réveillons, pendant que les geeks geekaient comme tous les ans chez les copains du CCC.
Voilà maintenant 4 ans que des sites de jeu en ligne n'ayant pas obtenu de licence se voient "bloqués" et que ceci n'émeut pas grand monde, d'ailleurs, toute la presse semble l'avoir totalement oublié, en dehors quelques médias spécialisés. Aujourd'hui, changement de casting, ce n'est pas une "Autorité Indépendante" qui fait ses petites listes noires à transmettre aux fournisseurs d'accès pour blocage, c'est le gouvernement lui même, le ministère de l'intérieur. Les critères permettant d'affirmer que tel ou tel site est un site "terroriste" ne sont pas connus, probablement un savant mélange de doigt mouillé, de Google Translate à l'arrache, et d'arbitraire. Oui quand on se passe d'un juge, on est bien dans l'arbitraire.
Appliquer des mesures de blocage et de déréférencement que l'on applique depuis 4 ans pour des sites de jeu en ligne contre des sites web qui font l'apologie du terrorisme... quelle idée...