Ce que nous dit l'humour noir des dirigeants américains
Le monde ne va pas très bien. Les problèmes économiques, de guerre, les tragédies comme le naufrage de Lampedusa eclipsent assez logiquement deux événements qui se sont déroulés aux Etats-Unis ces derniers jours. Prenons tout de même le temps de nous y attarder. Non pas sur leur existence, mais sur ce qu'ils disent des protagonistes. Souvenez-vous... Ils scandaient "Hope", "Yes he can", ils attendaient une salutaire révolution de la pensée après les années noires de George Bush...
Le monde ne va pas très bien. Les problèmes économiques, de guerre, les tragédies comme le naufrage de Lampedusa eclipsent assez logiquement deux événements qui se sont déroulés aux Etats-Unis ces derniers jours. Prenons tout de même le temps de nous y attarder. Non pas sur leur existence, mais sur ce qu'ils disent des protagonistes. Souvenez-vous... Ils scandaient "Hope", "Yes he can", ils attendaient une salutaire révolution de la pensée après les années noires de George Bush... Les Américains sont servis. Leur président a multiplié les attaques par drones à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, reléguant George Bush au rang d'amateur. Le nombre des victimes civiles, enfants compris, s'est envolé en conséquence. Nous n'aborderons pas le scandale de la NSA ni la prison de Guantanamo ou ses petites soeurs. Restons sur les drones.
Il y a quelques années, Barack Obama avait fait preuve d'une forme d'humour étonnante. Il avait expliqué que les Jonas Brothers, sorte de chanteurs, risquaient bien de se faire descendre par des drones Predator car les filles du président en étaient folles.
C'est drôle, non ? Les attaques de drones, c'est tellement sympa, que l'on peut même en faire de jolis graphiques. Mais vous allez voir, c'est tout de suite moins rigolo.
Deuxième événement du même tonneau, la plaisanterie à deux voix lors du "Security Summit 2013", organisé par le ...