C'était vendredi... Jour de répression et toujours pas de données sur l'échelle ouverte de l'ONU
Les manifestations se sont poursuivies ce vendredi au Yémen, en Jordanie, en Syrie, à Bahreïn... La répression aussi. Paradoxalement, il y a entre certains pays en ébullition et la Libye quelques parallèles macabres qui incitent à se reposer la question de l’échelle ouverte de l’ONU. Et de celle de Nicolas Sarkozy, bien entendu. Tétanisé par l’effet « Alliot-Marie » (mauvais pour les sondages, paraît-il), Nicolas Sarkozy a choisi de se rattraper avec la Libye. Et pas qu’un peu.
Les manifestations se sont poursuivies ce vendredi au Yémen, en Jordanie, en Syrie, à Bahreïn... La répression aussi. Paradoxalement, il y a entre certains pays en ébullition et la Libye quelques parallèles macabres qui incitent à se reposer la question de l’échelle ouverte de l’ONU. Et de celle de Nicolas Sarkozy, bien entendu.
Tétanisé par l’effet « Alliot-Marie » (mauvais pour les sondages, paraît-il), Nicolas Sarkozy a choisi de se rattraper avec la Libye. Et pas qu’un peu. Il voulait être le premier sur tout. Le premier à reconnaître les insurgés comme seuls interlocuteurs valables. Grillant la politesse à ses alliés qui l’ont, évidemment, mal pris. Le premier à survoler la Libye. Quitte à y aller sans concertation véritable, sans préparation. Le premier à tirer. Officiellement, quatre tanks explosés par un avion français. Dans les minutes qui ont suivi, les américains sont entrés dans la danse, démontrant qui était le patron : Plus de 100 missiles Tomahawk se sont écrasés en quelques minutes sur la Libye de Kadhafi. Un peu plus tard dans la soirée, le porte-parole de l’armée américaine expliquait sans détour que les Etats-Unis géraient cette opération. Nicolas Sarkozy pouvait rengainer ses petits poings musclés. Il était, une nouvelle fois, ridicule sur le plan international.
L’effet « Alliot-Marie », c’était pourtant lui. Mais il lui fallait une victime expiatoire, un responsable. Un Nicolas Sarkozy ne se trompe, ni ne s’excuse,...