Bassines #4 : une science à deux rapports ?
Le rapport du BRGM sur l’impact des bassines questionne…
Bassines des riches et eau des pauvres…comme en médecine ? C’est un peu le sentiment qui se profile en arrière plan des révélations d’Anne-Morwenn Pastier, une scientifique qui pointe les incohérences d’une étude menée par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières.
Selon les termes officiels, le BRGM est à considérer comme le service géologique national. Cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) fait référence « dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol dans une perspective de développement durable ». Créé en 1959, il est placé sous la tutelle des ministères en charge de la Recherche, de l'Écologie et de l'Économie.
Un décret du 23 octobre 1959 relatif à l'organisation administrative et financière du Bureau stipule qu'il est habilité « à procéder à toutes opérations commerciales, industrielles et financières compatibles avec son objet. A créer des filiales et prendre des participations dans des organismes et sociétés dont l'activité est directement liée à ses propres développements et à leur accorder, le cas échéant, des aides, en particulier sous forme de prêts ou d'avances ».
En juillet 2022, le BRGM rend ses conclusions dans un rapport aux termes très favorables aux réserves de substitution. La Synthèse des impacts se voit ainsi présentée : « Le scénario 2021 de mise en place de retenues de substitution par la coopérative des eaux des Deux-Sèvres permettrait une amélioration globale des nappes du Jurassique supérieur et moyen, en printemps été ». Ces précisions rapportent que « d’une manière générale » le respect des futures limites de prélèvements en...