Avec Christine Lagarde, les pays périphériques sont bien partis
Il n'y a aucun doute, avec notre ministre des Finances, les pays comme la Grèce sont bien partis. Les marchés qui sont à l'affut de tous les petits mots permettant de faire plonger ou monter un cours, s'en donnent à coeur joie, et ce n'est pas fini... Prenons une déclaration comme "La Grèce est menacée de faillite" faite dans un entretien à Der Standard... Les marchés qui parient sur un défaut de ce pays ont dû apprécier. Les taux à dix ans de la Grèce sont d'ailleurs à 16.98%, une paille.
Il n'y a aucun doute, avec notre ministre des Finances, les pays comme la Grèce sont bien partis. Les marchés qui sont à l'affut de tous les petits mots permettant de faire plonger ou monter un cours, s'en donnent à coeur joie, et ce n'est pas fini...
Prenons une déclaration comme "La Grèce est menacée de faillite" faite dans un entretien à Der Standard... Les marchés qui parient sur un défaut de ce pays ont dû apprécier.
Les taux à dix ans de la Grèce sont d'ailleurs à 16.98%, une paille.
Mieux. Faisant preuve d'une terrible capacité d'anticipation, la ministre a évoquéla restructuration de la dette grecque :
« la restructuration ou le rééchelonnement, qui serait de nature à constituer une situation de défaut, sont pour moi off the table. On n’en discute pas »
A première vue, un tel point de vue peut sembler aller dans le sens d'une lutte contre la pression des marchés, qui tablent désormais sur une perte sèche d'environ 50% des investisseurs (et donc des banques européennes, mais plus particulièrement françaises et allemandes).
En y réfléchissant bien, et en se projetant dans l'avenir, ce que Christine Lagarde n'a pas l'air de pouvoir faire, c'est une bombe à retardement qui est posée "on the table".
Car, n'en doutons pas, la restructuration, quelle que soit sa forme, interviendra. Et ce jour-là, "les marchés" ressortiront cette phrase. Pour en tirer la conclusion suivante :...