Aidez nous a passer un tournant crucial de notre existence
Aidez nous à passer le cap des six prochains mois : Reflets est à un tournant critique de son existence. Et sans vous, nous n'y arriverons pas. Depuis deux ans nous mettons en place des solutions alternatives pour financer le journal. Mais nous avons du investir pour cela. Il nous faut du temps pour engranger les bénéfices de ces investissements.
Faire des enquêtes de qualité coûte cher. Depuis sa création, Reflets.info a toujours refusé les financements douteux, la pub invasive, le marketing à outrance ou les compromis éditoriaux.
Aujourd’hui, nous sommes dans le rouge. Nous avons dû commencer à entamer nos réserves qui ne sont pas très importantes et les abonnements continuent de baisser.
Aucun responsable de la crise financière poursuivi : étonnant non ? Non...
C'est un peu comme une rengaine que l'on doit resservir, dans son rôle de journaliste, crise après crise... Le secteur financier est un secteur économique à part. Il fabrique des crises à intervalle régulier, chaque fois plus grave. Et lorsque la crise survient, il lance son incantation de magie vaudou pour éviter des faillites en chaîne : il se rapproche des pouvoirs publics et dit "risque systémique". Cela suffit pour obtenir les fonds nécessaires pour éponger la crise.
C'est un peu comme une rengaine que l'on doit resservir, dans son rôle de journaliste, crise après crise... Le secteur financier est un secteur économique à part. Il fabrique des crises à intervalle régulier, chaque fois plus grave. Et lorsque la crise survient, il lance son incantation de magie vaudou pour éviter des faillites en chaîne : il se rapproche des pouvoirs publics et dit "risque systémique". Cela suffit pour obtenir les fonds nécessaires pour éponger la crise. Quel gouvernement voudrait voir tout son secteur bancaire s'écrouler comme une suite de dominos ? Le secteur est passé maître dans l'art de privatiser les bénéfices et de nationaliser les pertes. Le payeur en dernier ressort étant, à chaque fois, le contribuable, c'est à dire la première victime de la crise déclenchée par le secteur. Ce qui intrigue un peu tout le monde depuis la dernière crise en date, c'est que personne n'a été traîné devant un tribunal alors que la fraude organisée autour des subprime est désormais avérée. Et pourtant... C'est assez simple à comprendre. Le secteur financier règles ses petites affaires en famille, évite les condamnations judiciaires autant que faire se peut car il a son incantation magique (risque systémique) et que les dirigeants de ce secteur sont éminemment utiles aux pouvoirs publics qui ne veulent pas les "effrayer" (c'est mauvais pour la croissance). De récentes publications (voir...