Attention : la rupture peut tuer des bébés
Rupture : nom féminin (bas latin ruptura, du latin classique rumpere, briser). Le Larousse donne un synonyme parlant pour le terme tant ressassé par le candidat Sarkozy en 2007. Il allait être le président de la rupture, celui qui allait enfin tout changer, selon lui. Mais si les Français qui ont voté pour lui avaient pris le temps de lire la définition du mot dans le Larousse, ils auraient su que cet homme allait tout briser. Et en premier lieu, le contrat social qui nous unit.
Rupture : nom féminin (bas latin ruptura, du latin classique rumpere, briser). Le Larousse donne un synonyme parlant pour le terme tant ressassé par le candidat Sarkozy en 2007. Il allait être le président de la rupture, celui qui allait enfin tout changer, selon lui. Mais si les Français qui ont voté pour lui avaient pris le temps de lire la définition du mot dans le Larousse, ils auraient su que cet homme allait tout briser. Et en premier lieu, le contrat social qui nous unit. Il y a quelques semaines, un nouveau né à failli y laisser sa peau. Mais nous y reviendrons. La cible initiale et annoncée d'ailleurs, étant les acquis issus du programme du conseil National de la résistance.
Qu’il soit individualiste ou pas, qu’il se sente concerné ou pas par la politique, chaque citoyen fait partie d’un ensemble. Un monde, un pays, une société. Ce type d’ensemble est généralement librement toléré par les citoyens qui le créent par le biais d’un contrat social. Si celui-ci court à sa perte, s’autodétruit, il y a de fortes chances pour que cela ait des répercussions, y compris sur les individualistes les plus acharnés. Nicolas Sarkozy détruit peu à peu mais très sûrement ce contrat social. En choisissant d’imposer la culture du conflit permanent (contre les immigrés, contre la gauche, contre le système judiciaire, contre les syndicats, contre la presse -on y reviendra-, contre son propre camp, et on en passe…) comme modèle de vie, il génère de la violence et crée les conditions...