Anonymat sur Internet : le gros mensonge des politiques
Qui ne résiste ni à l'analyse technique, ni à la réalité judiciaire
Au moindre incident sur les Internets les politiques fustigent « l'anonymat » qui permettrait tous les abus. Un discours qui ne tient pas la route une seconde. Enième explication...
Chers hommes et femmes politiques, vous êtes des menteurs. Et récidivistes qui plus est. Le moindre dérapage sur un réseau social, la moindre publication discutable sur les Internets et c'est le drame, le moindre article qui en rend compte, vous voici vent debout, crachant dans chaque micro complaisant qui vous est tendu, qu'il faut légiférer contre « cet anonymat sur Internet et les réseaux sociaux, ouvrant la porte à toutes les dérives qui foulent au pied notre démocratie et font planer une ombre ténébreuse sur la lumière dont nos libertés nous inondent. Serrons-nous les coudes pour rester debout face à la violence des réseaux sociaux et opposons-leur notre regard muet de mépris ! » (Merci au Maire de Champignac pour l'inspiration).
Ces arguments, votre volonté de tordre le cou à un anonymat supposé dont serait mystérieusement dotés les internautes, ne résistent ni aux aspects techniques qui sous-tendent ce réseau, ni à la réalité judiciaire. A tel point que dans 18 paragraphes, vous allez être ridicules.
Et pour que chaque internaute puisse vous opposer des arguments lorsque vous déclamerez à nouveau cette antienne, nous allons vous expliquer ici pourquoi tout ça ne tient pas la route une seconde. Cela vos permettra aussi, si vous lisez ces lignes d'éviter, à l'avenir, de vous ridiculiser.
Vazy, je peux pas te joindre, j'ai pas ton 06 !
Amis politiques, avez-vous déjà essayé de joindre un correspondant par téléphone dont vous n'auriez pas le...