Analyse : la stratégie de la fin du pétrole
Chacun connaît le discours univoque qui condamne le pétrole : polluant de l'air (réchauffement climatique), de l'eau (marées noires), du sol (contamination des sous-sols), source de conflits, épuisable, sale, etc. La liste des tares est longue à propos du pétrole, à juste titre. Ces problèmes sont réels. Mais si l'on prend un peu de recul, que l'on ne regarde pas que les problèmes, que l'on accepte de sortir du discours uniquement négatif, qu'en ressort-il ?
Chacun connaît le discours univoque qui condamne le pétrole : polluant de l'air (réchauffement climatique), de l'eau (marées noires), du sol (contamination des sous-sols), source de conflits, épuisable, sale, etc.
La liste des tares est longue à propos du pétrole, à juste titre. Ces problèmes sont réels. Mais si l'on prend un peu de recul, que l'on ne regarde pas que les problèmes, que l'on accepte de sortir du discours uniquement négatif, qu'en ressort-il ? L'honnêteté intellectuelle peut-elle s'accorder d'un discours à charge contre le pétrole, en opposition frontale avec la réalité du monde, de son évolution et des progrès incontestables qui sont survenus en moins de deux siècles par le biais de cette ressource ? Et surtout, de ce qui risque de le remplacer ?
La civilisation du pétrole
Si un saut "quasi quantique" de l'humanité s'est effectué au cours de son histoire, c'est avec l'apparition du pétrole et de son utilisation industrielle. L'or noir est connu depuis l'antiquité, mais jusqu'au XIXe siècle, il n'a jamais trouvé d'application importante. La conjonction de l'invention de l'électricité et de l'utilisation du pétrole raffiné comme source de carburant des premiers moteurs à explosion, ainsi qu'ensuite de la matière plastique (et d'autres dérivés), sont une révolution de tous les domaines touchant la civilisation humaine dans son ensemble.
Les déplacements...