#ALTAIR : ou quand la culture numérique ne peut plus attendre les promesses d' #HADOPI
Les antis le claironnaient depuis 2009, HADOPI est une mauvaise solution à faux problème, ou du moins à un problème réel, mais mal posé. La répression des internautes bat son plein, la fermeture de Megaupload pourrait même ne jamais donner lieu à un procès et ni artistes ni internautes ne trouvent leur compte dans les modèles qui leur sont proposés. Nous sommes de tout évidence à des années lumière du large consensus qu'évoquait Christine Albanel pour désigner les accords de l'Elysée.
Les antis le claironnaient depuis 2009, HADOPI est une mauvaise solution à faux problème, ou du moins à un problème réel, mais mal posé. La répression des internautes bat son plein, la fermeture de Megaupload pourrait même ne jamais donner lieu à un procès et ni artistes ni internautes ne trouvent leur compte dans les modèles qui leur sont proposés. Nous sommes de tout évidence à des années lumière du large consensus qu'évoquait Christine Albanel pour désigner les accords de l'Elysée. Le résultat, c'est que 3 ans plus tard, des acteurs de la culture et du numérique se réunissent autour d'une table pour convenir de l'échec annoncé HADOPI, mais surtout pour proposer des alternatives. C'est donc après deux textes de loi, de cinglants échecs, et des derives inadmissibles, quand elles ne sont pas ridicules, que le Thinktank Altair a décidé de se pencher activement sur la question.
La rémunération des auteurs est toujours la grande oubliée. L'offre légale, bien qu'en progrès demeure bien insuffisante. La répression qui elle vise les particuliers a surtout, là encore comme annoncé, donné lieu à des changement de comportements pour accéder à des contenus piratés. Ces contenus ne sont soit pas disponibles sur l'offre légale, soit vendus à prix d'or. L'internaute ne s'approprie plus les oeuvres qu'il achète, non seulement parce qu'elle sont dématérialisées, mais aussi et surtout car les formats et...