Allo Houston ? On a perdu l'Égypte... #jan25 #egypt
Nos diplomaties ne savent plus sur quel pied danser. Les réactions tardives sur la révolution tunisienne ont provoqué une certaine crispation. La crispation a cédé la place à la gène, puis à la mauvaise foi... à l'image de parlementaires PS fustigeant le gouvernement alors qu'une semaine plus tôt ces derniers comptaient dans les rangs de l'internationale socialiste les partis de Ben-Ali comme celui de Mubarak.
Nos diplomaties ne savent plus sur quel pied danser. Les réactions tardives sur la révolution tunisienne ont provoqué une certaine crispation. La crispation a cédé la place à la gène, puis à la mauvaise foi... à l'image de parlementaires PS fustigeant le gouvernement alors qu'une semaine plus tôt ces derniers comptaient dans les rangs de l'internationale socialiste les partis de Ben-Ali comme celui de Mubarak. Aujourd'hui, passé le cap de la gêne et de la mauvaise foi, c'est le moment de paniquer. La poudrière du Moyent-Orient, quand on est un pays comme les USA qui est parti à la chasse à l'arme de destruction massive fictive en Irak, puis en Afghanistan, c'est forcement un truc qui fait peur.
Et pourtant :
- En quoi le monde arabe est-il plus une poudrière aujourd'hui qu'il ne l'était hier ?
- Pourquoi tout le monde semble être surpris ?
- La géopolitique n'est plus enseignée dans les grandes écoles formant aux fonctions d'État ?
- Les enseignants ont-ils réécrit l'histoire en éludant quelques épisodes peu glorieux ?
... C'est en fait dramatiquement plus simple que ça. L'administration américaine, comme l'administration française, administre avant tout un marché. Le monde est un marché dans lequel le confort des uns se troque contre la liberté des autres. Le Moyen-Orient était jusque là un dommage collatéral. Le contrôle des matières premières, des routes commerciales, des...