Accord sur le budget US : on est sauvés, #oupas
A lire la presse, tout va bien. Les démocrates et les républicains se sont mis d'accord, le risque de la falaise fiscale est écarté (à nouveau) aux Etats-Unis. Le spectre de la récession s'éloigne, jusqu'en mars prochain où un nouvel accord sera nécessaire. Ouf. Nous voilà sauvés. Cette belle unanimité de la presse n'est pas sans rappeler celle qui prévaut à chaque "sauvetage" de la Grèce et de l'euro depuis quelques années maintenant.
A lire la presse, tout va bien. Les démocrates et les républicains se sont mis d'accord, le risque de la falaise fiscale est écarté (à nouveau) aux Etats-Unis. Le spectre de la récession s'éloigne, jusqu'en mars prochain où un nouvel accord sera nécessaire. Ouf. Nous voilà sauvés. Cette belle unanimité de la presse n'est pas sans rappeler celle qui prévaut à chaque "sauvetage" de la Grèce et de l'euro depuis quelques années maintenant. Soit la presse ne comprend rien à ce dont elle parle et répète ce qu'on lui dit comme un perroquet, soit elle dépeint à dessein une réalité inversée pour que le bon peuple ne s'énerve pas trop. Franchement, chez Reflets, n'étant pas trop complotistes, nous penchons pour la première hypothèse.
Repousser à demain est devenu la norme de tous les politiques. On attend le mur pour prendre des décisions et lorsqu'il faut les prendre, on choisit de repousser un peu plus l'inéluctable avec des mesurettes qui ne permettent que d'acheter du temps supplémentaire. On repousse le défaut de la Grèce depuis des années. On repousse la régulation de la finance folle depuis toujours. On repousse le changement de paradigme nécessaire en matière macro-économique pour préserver une relative paix sociale nécessaire à la poursuite de l'enrichissement (greed) des 1%. Et quand cela n'est plus possible, comme en Grèce, on tond les plus fragiles des "agents économiques" pour que les...