Abdel Fattah al-Sissi : Emmanuel Macron jette une pelletée de terre sur la tombe de la démocratie
Le monsieur en costard gris à derrière Saadi Kadhafi était à l'époque le responsable export Rafale pour la Libye. Il s'agit d'un ancien colonel de l'armée de l'air, Alain Martel Il est aussi l'acheteur d'un très beau joujou que nos lecteurs connaissent très bien, avec l'aval de la France : Cerebro. C'est le grand frère du Eagle d'Amesys. Produit par les mêmes, vendu par les mêmes, avec le même appui des autorités françaises. Tout va bien.
Comme ses prédécesseurs François Hollande ou Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron se place en dirigeant français, au dessus des basses considérations sur les droits de l'Homme. Il gère une diplomatie avec les pays d'Afrique ou les Etats-Unis, de manière "pragmatique". Quels que soient les sujets qui fâchent... On ne se fâche pas. On reste copain avec Donald Trump, comme l'a expliqué Emmanuel Macron dans sa récente interview télévisée, malgré les différences. Et surtout on ne répond pas au journaliste qui lui demande si, en gros, Donald n'est pas un peu dérangé. Aujourd'hui, Emmanuel Macron a reçu son homologue Egyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Ce dernier a pu affirmer tranquillement devant les journalistes qu'il n'y avait pas de torture dans son pays. "Je suis responsable de la sécurité de 100 millions de personnes. Nous sommes contre la violence et avec les droits de l'homme", a expliqué le président Egyptien tout en affirmant que ses forces de sécurité "ne pratiquaient pas la torture". C'est une évidence. Pas de torture non plus en Tunisie. Pas de Droits de l'Homme bafoués quotidiennement en Arabie Saoudite ou au Qatar, autres pays bons clients de la France. Jupiter a cru bon d'expliquer aux Français et aux mauvais coucheurs qui s'offusquaient de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi, qu'il ne faut "pas donner des leçons" sur les Droits de l'Homme "hors...