A million march to Ghaza
Dès la dynamique du printemps arabe installée dans la durée, toute personne, un tant soit peu initiée à la politique moyen-orientale, a senti ses pensées irrémédiablement attirée vers le conflit israélo-palestinien. Si beaucoup y ont pensé, les experts ont été, curieusement, peu diserts sur le sujet. Certains ne croyant pas au changement là-bas ...
Dès la dynamique du printemps arabe installée dans la durée, toute personne, un tant soit peu initiée à la politique moyen-orientale, a senti ses pensées irrémédiablement attirée vers le conflit israélo-palestinien. Si beaucoup y ont pensé, les experts ont été, curieusement, peu diserts sur le sujet.
Certains ne croyant pas au changement là-bas ... D'autres réfrénant leur impatience, sentant que chaque pays avait besoin de régler ses problèmes, et presque superstitieux à l'idée d’évoquer un grand changement en terre de Palestine. Mais le vent qui accompagne ce printemps arabe est entré en terre palestinienne et les choses pourraient vite évoluer.
Il y a quelques jours, Reflets.info saluait l'annonce de la réconciliation palestinienne tant attendue. Aujourd’hui abordons les événements qui se sont déroulés dimanche 15 mai, jour de commémoration de la Nakba (ou "Catastrophe"), rappelant l'exode des palestiniens après la création de l’État d’Israël en 1948.
Ce dimanche 15 mai 2011, symbolisera-t-il le début du retour ? C'est en tout cas ce qu'ont pu croire les gardes frontières israéliens.
Venant du Liban, de Syrie, de Jordanie ou d’Égypte, des foules se sont rassemblées et ont marché sur la frontière de l’État Hébreu. De Gaza, des hauteurs du Golan ou des quartiers Est de Jérusalem, des foules se sont levées pour réclamer leur droits. Deux exilés palestiniens en Syrie ont même réussis a pénétrer en Israël et à rejoindre leur ville...