A la garde ! La Cour de Justice de la République fait des siennes...
Il est fort Manuel Valls, l'homme des coups de menton, des énervements, tel un Nicolas Sarkozy, volontariste, mais étiqueté à gauche, il veut. Je veux, je veux, je veux. Aujourd'hui, il veut supprimer la Cour de Justice de la République (CJR). Car voyez-vous, comme Paulo du Bar des Amis le disait ce matin, "C'est pas bien normal que les puissants ils aient une cour rien que pour eux qui les condamne mais leur file pas de peine".
Il est fort Manuel Valls, l'homme des coups de menton, des énervements, tel un Nicolas Sarkozy, volontariste, mais étiqueté à gauche, il veut. Je veux, je veux, je veux. Aujourd'hui, il veut supprimer la Cour de Justice de la République (CJR). Car voyez-vous, comme Paulo du Bar des Amis le disait ce matin, "C'est pas bien normal que les puissants ils aient une cour rien que pour eux qui les condamne mais leur file pas de peine". Pour Manuel, soyons précis, "On ne peut plus continuer avec ce type d’institutions qui donnent le sentiment, à tort ou à raison, de protéger ceux qui gouvernent. Quel est le sentiment le plus terrible qui peut toucher nos compatriotes ? C’est le sentiment de l’injustice. C’est le sentiment qu’il y a une justice pour les puissants et qu’il y a une justice plus dure pour ceux qui ne peuvent pas se protéger". C'est beau comme une déclaration de Victor Hugo, d'un ténor historique de la gauche, d'un membre du parti socialiste. C'est même dans la lignée de Lionel Jospin qui avait souhaité la supprimer également. Ils ont raison d'ailleurs parce que ce que ce genre de décision provoque, c'est un peu plus de votants Front National, le parti mains propres et tête haute (condamnations jusqu'en 2012). Allez, paf, on supprime, c'est mal, pas éthique. Imaginez : Christine Lagarde, ancienne ministre de l'Economie des Finances et du Travail de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2011 a été ...