Amesys : le changement, ce n'est pas maintenant
Le changement, c'est maintenant promettaient le candidat Hollande et toutes ses troupes ébahies derrière lui. Le voilà président. On entend à nouveau : le changement, c'est maintenant, le changement, c'est maintenant. C'est juste, il y a du changement. Mais il faut l'avouer, changer après le pire quinquennat de la cinquième République, c'est chose simple. Il suffit de montrer moins d'arrogance, moins de violence, moins de haine du passé, moins d’extrémismes de tous poils.
Le changement, c'est maintenant promettaient le candidat Hollande et toutes ses troupes ébahies derrière lui. Le voilà président. On entend à nouveau : le changement, c'est maintenant, le changement, c'est maintenant. C'est juste, il y a du changement. Mais il faut l'avouer, changer après le pire quinquennat de la cinquième République, c'est chose simple. Il suffit de montrer moins d'arrogance, moins de violence, moins de haine du passé, moins d’extrémismes de tous poils. Ce qui ne change pas, c'est la vente d'armes et de moyens de surveillances aux pires dictatures et aux Etats policiers. La France se porte bien sur ce terrain et le changement, ce sera pour plus tard.
Pendant toute la campagne, le sujet d'Amesys et de la Libye a été soigneusement évité par le candidat Hollande. De même que par sa spécialiste des nouvelles technologies, Fleur Pellerin.
Une fois la campagne achevée, une fois François Hollande élu, même silence assourdissant.
Bull, la vitrine française de l'informatique dans le monde continue de vendre des outils de surveillance à des Etats policiers et à des dictateurs. Le fameux Eagle, installé en Libye est toujours en train d'être déployé par Bull/Amesys au Maroc, par exemple, avec l'aide de la société Alten. Entend-t-on le président de la République du changement s'en émouvoir ? Non.
Ce n'est pas faute d'avoir interpellé les comptes Twitter de Fleur Pellerin et de François Hollande....