Aidez nous a passer un tournant crucial de notre existence
Aidez nous à passer le cap des six prochains mois : Reflets est à un tournant critique de son existence. Et sans vous, nous n'y arriverons pas. Depuis deux ans nous mettons en place des solutions alternatives pour financer le journal. Mais nous avons du investir pour cela. Il nous faut du temps pour engranger les bénéfices de ces investissements.
Faire des enquêtes de qualité coûte cher. Depuis sa création, Reflets.info a toujours refusé les financements douteux, la pub invasive, le marketing à outrance ou les compromis éditoriaux.
Aujourd’hui, nous sommes dans le rouge. Nous avons dû commencer à entamer nos réserves qui ne sont pas très importantes et les abonnements continuent de baisser.
Mais que se passe-t-il à Radio-France ? En fin de semaine dernière, plusieurs personnes reçoivent un coup de fil gêné de la part de membres de la DRH. Il faudrait qu'ils envoient une photocopie de leur carte d'identité. Plusieurs personnes contactées sont d'autant plus intriguées qu'elles ont déjà fourni leur carte d'identité il y a très longtemps. A force de discuter dans les couloirs de la maison ronde, les concernés se rendent compte que le seul point commun est leur nom de famille. Ces noms sont d'origine africaine ou nord-africaine. Certains sont français, travaillent à Radio France depuis 30 ans, d'autres sont nés à l'étranger mais sont devenus français. Les explications, quand la maison ronde veut bien en donner, sont variées. Une société extérieure va s'occuper d'un truc et a besoin des cartes d'identités. C'est nécessaire pour une mise à jour du système de paye... Plus exotique, "avec Daesh et les migrants, tout ce qui se passe en ce moment...". Où l'on comprend que les réfugiés ne viennent pas profiter de nos royales allocations et autres protections sociales, mais plutôt pour devenir, qui journaliste, qui présentateur, qui monteur... Quant à Daesh, on se doutait bien qu'ils avaient besoin d'un média puissant comme Radio-France pour diffuser leur message mortifère.