Agence H : la cellule "Black LULZ" - S01 E02
C’était un territoire inconnu. Mais vaste. Une nouvelle frontière pour ceux qui iraient. Mais un territoire inquiétant pour ceux qui ne le connaissaient pas encore. Internet vu depuis la fenêtre des agences de com, c’était d’abord… Rien. Et puis les agences se sont dit que, finalement, il y avait des djeunz sur ce réseau. Traduisez : des cibles. Des acheteurs potentiels. Alors elles y sont allées. D’abord avec leurs habitudes. Mais ça ne suffisait pas.
C’était un territoire inconnu. Mais vaste.
Une nouvelle frontière pour ceux qui iraient. Mais un territoire inquiétant pour ceux qui ne le connaissaient pas encore.
Internet vu depuis la fenêtre des agences de com, c’était d’abord… Rien. Et puis les agences se sont dit que, finalement, il y avait des djeunz sur ce réseau. Traduisez : des cibles. Des acheteurs potentiels. Alors elles y sont allées. D’abord avec leurs habitudes. Mais ça ne suffisait pas. Elles ont développé leur habituel discours creux. Du vent, mais du vent qui se vend.
Quand un ours dans son garage pouvait développer un site vitrine en quelques heures pour un coût ridicule, elles sont arrivées avec un habillage graphique à plusieurs dizaines de milliers d’euros, à base de Photoshop d’abord, puis de flash. Et les sites sont devenus de plus en plus lourds, de plus en plus longs à afficher, de moins en moins ergonomiques. Il faut dire qu’elles vous faisaient un site sur Powerpoint, pour montrer au client -forcément neuneu-, à quoi ça ressemblerait. Elles ont ajouté de la base de données, des développements très coûteux sur la base de logiciels libres qu’elles se sont appropriées et qu’elles ont revendu.
La bulle Internet leur a permis de prendre le train en marche. Tout était rasé par le tsunami de la bulle, il suffisait de se positionner. Elles ont vendu de l’ergonome, du spécialiste de la navigation optimisée, du flasheur, du spécialiste du concept apétant… Du vide.
Et puis est arrivée la déferlante...