A la DGSI, on aimerait bien "contraindre les opérateurs"
Le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure, Patrick Calvar, a été auditionné le 10 mai dernier par la Commission de la défense nationale et des forces armées.
Sur le chiffrement des communications, et suite aux attentats de Bruxelles, le chef des renseignements français a expliqué "qu'aucune interception n'a été effectuée" mais que si ça avait été le cas, "même une interception n’aurait pas permis de mettre au jour les projets envisagés, puisque les communications étaient chiffrées sans que personne ne soit capable de casser le chiffrement".
Le patron de la DGSI conclut ainsi : "Je crois que la seule façon de résoudre ce problème [du chiffrement] est de contraindre les opérateurs ».
La logique est sauve avec la DGSI, puisque même quand ce service n'intercepte "rien", ça ne sert de toute façon à "rien" puisqu'il y aurait… le chiffrement. L'enquête a montré que des sms non chiffrés avaient été échangés par les terroristes, mais ça, Patrick, ça ne l'intéresse pas.
La DGSI, ce service bien français, qui fonctionne au conditionnel…