L'écoute des câbles, deux ans pour comprendre : mieux vaut tard que jamais
Cela fait deux ans que Reflets vous explique sa "théorie abracadabrantesque". Deux ans qu'on écrit à notre manière, avec une toute petite dose (parce que c'est plus triste que drôle, hein) de lulz (d'où le nom de la théorie) que les Etats peuvent écouter le trafic IP qui circule via les câbles sous-marins. Que la technologie est là, que techniquement, c'est possible. Que c'est très logique puisque la majorité des flux circulent via ces câbles (rendant les Echelon(s) moins intéressants).
Cela fait deux ans que Reflets vous explique sa "théorie abracadabrantesque". Deux ans qu'on écrit à notre manière, avec une toute petite dose (parce que c'est plus triste que drôle, hein) de lulz (d'où le nom de la théorie) que les Etats peuvent écouter le trafic IP qui circule via les câbles sous-marins. Que la technologie est là, que techniquement, c'est possible. Que c'est très logique puisque la majorité des flux circulent via ces câbles (rendant les Echelon(s) moins intéressants). Deux ans que toute la presse ignore notre théorie.
D'un coup, arrive PRISM.
On se démène, on explique en long en large et en travers que PRISM est un tout petit truc dans un machin bien plus important. Qu'il ne faut pas se focaliser là-dessus. Sans résultat. Les journalistes parviennent même à se concentrer sur la petite amie d'Edward Snowden plutôt que sur ses révélations, et surtout, plutôt que sur les implications sociétales de ces révélation.
Grosse fatigue...
Mais ne désespérons pas ! Le Daily Dot vient de comprendre ! Et oui, comme nous le disions le 5 juillet, il y a mieux que PRISM. Si l'on peut dire...
Il y a les câbles. Et tout d'un coup la presse se souvient de AT&T à San Francisco. Elle n'a pas encore repéré que c'était la société Narus qui avait fourni la technologie. Ni d'où vient cette société. Cela viendra.
Peut-être que viendra aussi le rapprochement évident avec la situation française.
Nous vous...