François Hollande, Pop-Corn, le #Maroc et Amesys
Notre bon président est donc en ce moment même au Maroc. Certains journalistes parlent de choses qui fâchent. Ils se demandent s'il parlera des Droits de l'Homme, bafoués comme il se doit dans ce pays, pas tout à fait une dictature, mais pas loin, pour le moins un Etat policier ? Réponse en fin de séjour. Ce qui est certain, c'est qu'il ne parlera pas du projet Pop Corn d'Amesys. Et pourtant, il y a tant à dire.
Notre bon président est donc en ce moment même au Maroc. Certains journalistes parlent de choses qui fâchent. Ils se demandent s'il parlera des Droits de l'Homme, bafoués comme il se doit dans ce pays, pas tout à fait une dictature, mais pas loin, pour le moins un Etat policier ? Réponse en fin de séjour. Ce qui est certain, c'est qu'il ne parlera pas du projet Pop Corn d'Amesys.
Et pourtant, il y a tant à dire. Surtout quand on se veut l'antithèse de Nicolas Sarkozy qui avait tant oeuvré pour la mise en place des projets Eagle d'écoute globale des réseaux IP dans certains pays, le long d'un câble sous-marin mis en place par un consortium mené par Alcatel (Libye, Qatar...).
Nous l'avons dit et redit, il n'y a pas de "vide juridique" autour de ces technologies dites duales (le Deep packet inspection -DPI- peut servir pour administrer un réseau ou pour y repérer les opposants politiques). Relayer le storytelling des autorités, comme l'a fait à plusieurs reprises Jean-Marc Manach, ne rendra pas plus vraies ces élucubrations. Il existe un angle d'attaque juridique très simple que nous avions explicité ici. Ce qui ressort de la lecture des textes, c'est que pour vendre (exporter, c'est vendre, jusqu'à preuve du contraire) un tel produit, il faut une autorisation du premier ministre. Le gouvernement actuel, comme le précédent, valide et permet la vente d'un produit dont tout le monde...