#AmesysGate : un vide juridique... de leur fenêtre
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage... Nous avons déjà passé en revue tous les textes qui s'appliquent à la vente de Eagle mais il semble qu'il soit nécessaire d'y revenir tant les adeptes du juridisme de salon sont légion. Certains parce que cela les arrange, d'autres parce qu'ils n'ont pas les clefs nécessaires pour comprendre.
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage... Nous avons déjà passé en revue tous les textes qui s'appliquent à la vente de Eagle mais il semble qu'il soit nécessaire d'y revenir tant les adeptes du juridisme de salon sont légion. Certains parce que cela les arrange, d'autres parce qu'ils n'ont pas les clefs nécessaires pour comprendre.
Les temps sont durs pour la fine équipe qui semble avoir présidé aux accords avec le gentil-gentil Kadhafi, comme Brice Hortefeux, Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine, ou Philippe Vannier. La diffusion hier soir du reportage de Paul Moreira sur Canal Plus et les multiples publications de Mediapart n'arrangent pas leurs affaires. Désormais, tout le monde a compris que ces personnes ont vendu un outil de surveillance globale visant à surveiller, arrêter et torturer des opposants Libyens. Ce que nous racontons depuis le 22 février 2011.
Le spectre d'une recherche de leur responsabilité juridique se faisant plus précis, tous ces joyeux drilles mettent en place un storytellig de première bourre : il y a un vide juridique pour la vente de ces produits. Ce n'est pas encadré. Et d'ajouter finement : il faudrait un texte pour encadrer la vente de ces produits.
Histoire de :
1) prouver qu'il n'y a pas de texte sur ce sujet, 2) prouver leur bonne volonté.
Ce storytelling est aimablement véhiculé par la presse, ce qui lui permet de prospérer.
Bilan des...