Oussama ben Geronimo
Mais où diable vont-ils chercher tout ça ? Le nom de code de l'opération visant à assassiner Oussama ben Laden a été baptisée "Geronimo", le surnom du fameux guerrier Apache. Et lorsque Oussama Ben Laden a été tué, les forces spéciales ont simplement dit que Geronimo était mort. Geronimo, le vrai, est un symbole de la résistance des Apaches contre les exactions commises par les Américains blancs contre les Amérindiens.
Mais où diable vont-ils chercher tout ça ? Le nom de code de l'opération visant à assassiner Oussama ben Laden a été baptisée "Geronimo", le surnom du fameux guerrier Apache. Et lorsque Oussama Ben Laden a été tué, les forces spéciales ont simplement dit que Geronimo était mort. Geronimo, le vrai, est un symbole de la résistance des Apaches contre les exactions commises par les Américains blancs contre les Amérindiens. Dès lors, le choix de son surnom pour désigner Oussama ben Laden est pour le moins incongru. En même temps, ce ne sera pas seule incongruité de cette histoire.
Comme nous le disions hier, la démocratie ne sort pas renforcée de cette action. Pas plus qu'elle ne l'était par la légalisation de la torture, l'enfermement pour une période indéfinie et sans procès dans une prison coupée du monde, les enlèvements, la multiplication des lois liberticides, on en passe. Généralement, les démocraties trainent les terroristes devant des tribunaux. Elles n'envoient pas des tueurs dans des pays étrangers pour leur coller une balle dans la tête. On ne parle pas des femmes et enfants qui semblaient présents dans cette maison et dont on ne sait pas grand chose.
Oussama ben Geronimo est donc mort. Du coup, comme ça, à première vue, celui qui était la cause de la "guerre globale contre le terrorisme" a disparu. Il est donc maintenant possible de rappeler très vite les militaires officiels et officieux qui imposent la démocratie en Irak et...