Journal d'investigation en ligne
par Antoine Champagne - kitetoa

Nico got his gun

Il y avait eu George Bush et sa conception très personnelle du nouvel « ordre mondial », à base de guerres préventives, de torture, d’enlèvements, d’enfermements à durée indéterminée et sans procès contradictoire, ses tribunaux d’exception… Il y a maintenant Nicolas Sarkozy et ses guéguerres épidermiques. Elles produisent à peu près les mêmes effets.

Il y avait eu George Bush et sa conception très personnelle du nouvel « ordre mondial », à base de guerres préventives, de torture, d’enlèvements, d’enfermements à durée indéterminée et sans procès contradictoire, ses tribunaux d’exception… Il y a maintenant Nicolas Sarkozy et ses guéguerres épidermiques. Elles produisent à peu près les mêmes effets. Avec l’image donnée par une Michèle Alliot-Marieproposant d’envoyer les policiers anti émeute français en Tunisie, Nicolas Sarkozy a décidé de réagir de manière inverse en Libye.

Il a choisi d’envoyer l’armée. Cette fois pour soutenir les insurgés.

Il ne faut pas se méprendre, la proposition de MAM n’était pas une proposition de MAM. C’était une proposition de Nicolas Sarkozy.

D’une part, sous le règne de notre hyper président, rien ne se décide sans son aval, d’autre part, dans ce pays, un ministre ne décide pas d’envoyer des forces de l’ordre ou des militaires dans un pays étranger sans l’aval du président.

Après les policiers anti-émeute qui avaient laissé une sale impression dans l’opinion publique acquise à la révolution tunisienne, Nicolas Sarkozy a réagi comme à son habitude. De manière émotionnelle, épidermique, irréfléchie et en fonction des sondages d’opinion : il a choisi la position inverse. Le juste milieu ne fait pas partie des concepts que sa femme a inscrits dans la liste « culturelle » à approfondir…

Le soutien à la rébellion libyenne était donc décidé. Une bonne nouvelle. Mais il y a bien sûr soutien et...

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