Financer l'armement numérique et voler les startups : l'économie numérique vue par la CDC
C'est une histoire tristement banale et qui est loin d'être une première, ni une dernière, dans l'économie numérique Française. Mais celle-ci touche des acteurs dont nous somme - pour diverses raisons - proches. La CDC - Caisse des Dépôts et Consignations - est régulièrement citée dans nos colonnes.
C'est une histoire tristement banale et qui est loin d'être une première, ni une dernière, dans l'économie numérique Française. Mais celle-ci touche des acteurs dont nous somme - pour diverses raisons - proches.
La CDC - Caisse des Dépôts et Consignations - est régulièrement citée dans nos colonnes. C'est par l'intérmédiaire d'un de ses fonds, le FSI - le Fond Stratégique d'Investissement - que l'Etat Français a investit cet été 10 millions d'euros dans Qosmos, un marchand d'arme numérique, et pris 5% de participations dans Bull/Amesys, l'un des leaders mondiaux des technologies de surveillance.
Derrières ces investissements - fait avec l'argent du contribuable - se cachent des milliers de morts lors du printemps arabe, un très grand nombre de vies brisés, de familles martyrisées et des drames en tout genre, rendus possibles par la mise en place des technologies Bull et Qosmos dans des pays tels que la Syrie, la Libye de Kadhafi, la Tunisie de Ben Ali, l'Iran, etc, etc.
Le second acteur de cette histoire triste est aussi une vieille connaissance de Reflets, puisqu'il s'agit de Havas. L'une des filiales du groupe avait tenté, il y a neuf mois, une petite infowar par bot interposé pour tenter de diffamer discrètement plusieurs leaders de la lutte anti Hadopi, dont Bluetouff. Raté, il aura fallu 24h d'enquête pour remonter au siège social d'EuroRSCG à Boulogne. S'en était suivi une réplique sévèrement...