Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
par Antoine Champagne - kitetoa

What the F... ukushima ?

Une information chasse l'autre. Ce triste constat est illustré mieux que jamais par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Hier encore, Libération titrait : Fukushima: le risque de fuite radioactive majeure est «considérablement réduit» Un mois jour pour jour après le séisme et le tsunami, le gouvernement japonais est pour la première fois un peu optimiste. De quoi se réjouir. Pourtant, il y a comme une sorte de doute.

Une information chasse l'autre. Ce triste constat est illustré mieux que jamais par la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Hier encore, Libération titrait :

_ Fukushima: le risque de fuite radioactive majeure est «considérablement réduit» _Un mois jour pour jour après le séisme et le tsunami, le gouvernement japonais est pour la première fois un peu optimiste.

De quoi se réjouir. Pourtant, il y a comme une sorte de doute. Les populations savent depuis l'accident de Tchernobyl qu'en matière nucléaire, la transparence de l'information n'est pas forcément de mise.

Depuis le tsunami et le tremblement de terre qui ont ravagé la centrale nucléaire, les informations se bousculent sans que jamais l'on sache exactement ce qui se passe dans cette centrale. Fusion ? Pas fusion ? Radioactivité dangereuse ? Pas trop ? Nul ne sait tant les nouvelles sont contradictoires.

Si l'on regarde à quoi ressemble la centrale aujourd'hui, il y a pourtant de quoi s'inquiéter un peu.

Autre sujet d'inquiétude tout de même, l'Agence japonaise de sûreté nucléairea élevé l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima Dai-ichi au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques, le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl.

Mais attention hein, si le niveau maximum est atteint, il ne s'agit pas du tout du même type d'accident que celui de Tchernobyl puisque la quantité de radioactivité répandue dans l'environnement serait approximativement égale à 10% à celle consécutive à l’accident en Ukraine en 1986. Ouf, on respire. Enfin, on respire..., façon de parler.

Parce que la CRIIRAD, seul organisme de surveillance nucléaire indépendant met les Français en garde contre la consommation de certains aliments. Quoi ? Nos frontières ne nous auraient pas protégés, cette fois-ci, du nuage radioactif, comme cela avait été le cas pour Tchernobyl ?

Et puis il y a aussi ce représentant de Tepco qui finit par avouer qu'il est possible que, in fine, l'accident ait des conséquences pires que celles de Tchernobyl...

Bof, de toutes façons, cet accident nucléaire majeur ne fait plus la Une...

 

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