Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
par Antoine Champagne - kitetoa

Q.I. anal...

Si l’on part du principe que l’écosystème “agences-clients” évoqué dans un précédent billet vit dans une réalité modifiée où tout le monde accepte que l’on fonce dans le mur en klaxonnant, il faut imaginer un monde à l’envers ou tout serait illogique. Normalement, on ne devrait trouver dans la com’ que des salarié(e)s d’un niveau intellectuel très élevé. Pour faire de l’art (de la pub ou de la com’) il faut des gens particulièrement “giftés” comme disent nos amis américains.

Si l’on part du principe que l’écosystème “agences-clients” évoqué dans un précédent billet vit dans une réalité modifiée où tout le monde accepte que l’on fonce dans le mur en klaxonnant, il faut imaginer un monde à l’envers ou tout serait illogique.

Normalement, on ne devrait trouver dans la com’ que des salarié(e)s d’un niveau intellectuel très élevé. Pour faire de l’art (de la pub ou de la com’) il faut des gens particulièrement “giftés” comme disent nos amis américains.

Les recrutements devraient donc très pointilleux et toute personne ayant, comme le disait Desproges à propos des commentateurs sportifs, un Q.I. “dont le niveau ne dépasse que très rarement le chiffre de la température anale” devrait être immédiatement écartée. Devrait…

Quand ce n’est pas le cas (plus souvent que ce que la logique pourrait laisser croire), cela donne parfois des échanges dont je ne résiste pas à vous livrer le contenu…

Exemple 1

Rédacteur:

  • “Trucmuche, c’est pas une association 1901 ?”

Commerciale :

  • “Euh ben non, euh, je sais pas quand elle a été créée”.

Exemple 2

Dans un mail :

“Réunion d’unne demi-heure max cet aprem, en salle 1, de 16h à 17h”.

Exemple 3

Dans un mail :

“Je suis dispos de 14h à 15h ou de 14h à 16h”

Exemple 4 :

Dans un échange de mails :

“Jean, tu peux m’écrire quelque chose sur ce sujet?”“non” “ok je le fais avec la stagiaire et tu le relis ?” “si tu veux” “ok, alors je vais te mâcher le terrain…”

Exemple 4 :

Dans un mail :

“Bernard, merci de votre contribution, vous voyez que je m’y suis beaucoup appuyée. J’ai juste un peu “positivé” le texte, car je pense que nous sommes à l’orée de l’exclusion numérique, et que c’est plus à l’heure actuelle une menace (très sérieuse cependant) qu’un état de fait. Qu’en pensez-vous ? “

Perso, moi je n’en pense pas grand chose, j’ai du mal à comprendre de quoi tous ces gens parlent.

Où alors, c’est la langue qu’ils utilisent. Je ne dois pas la parler.

Et ça m’angoisse.

J’achète donc immédiatement une méthode Assimil “Parlez la com’ sans peine en 3 jours”.

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