Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
par Fabrice Epelboin

La gadgetophrase de Microsoft est arrivée

Après s'être emmuré dans le silence durant quatre jours, pendant lesquels les services de presse de Microsoft et les lobbyistes maison ont tenté et tentent encore de faire taire la presse, un porte parole de Microsoft a fait parvenir un communiqué au célèbre magazine Salon.

Après s'être emmuré dans le silence durant quatre jours, pendant lesquels les services de presse de Microsoft et les lobbyistes maison ont tenté et tentent encore de faire taire la presse, un porte parole de Microsoft a fait parvenir un communiqué au célèbre magazine Salon.com qui a publié un article sur la collusion entre Ben Ali et Microsoft :

Microsoft fait des partenariats avec des pays à travers le monde entier pour aider au développement de l'innovation technologique et créer des emplois, augmenter l'accès aux technologies et permettre aux gouvernements d'utiliser les technologies afin de rendre des services aux citoyens. C'est dans cet esprit que nous avons travaillé avec la Tunisie.

Depuis quatre jour émergent aux quatre coins du monde des histoires de corruption étonnamment similaires à ce que nous décrivions ce matin dans la façon dont Microsoft élimine l'open source en interférant dans les appel d'offres publics leur imposant d'exiger d'être compatibles Microsoft. Aussi bien en France, qu'au Québec, en Suisse, en Inde, en Hollande ou en Jordanie, de nombreuses histoires relatant des faits en tout point semblables commencent à émerger. Pour l'instant, la Tunisie est le seul pays où Microsoft a explicitement contribué à former des forces de répression numérique et a fourni au pays la capacité a pirater les comptes en ligne de ses citoyens.

Le message de Microsoft à destination du peuple Tunisien est limpide.

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