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par Antoine Champagne - kitetoa

Jawad Bendaoud dans le texte...

Il s'est fait connaître en accordant une interview à la télévision après l'assaut de la planque des terroristes du 13 novembre 2015. Il avait loué un appartement (qui ne lui appartenait pas) aux terroristes. Jawad Bendaoud est une sorte de Jean-Pierre Papin du trafic de stupéfiants, un philosophe qui s'ignore.

Ses sorties tragi-comiques ont fait le tour du Net. Petit florilège au moment où s'ouvre son procès...

"Vous savez, le mec dans l'imprimerie avec les Kouachi il a pas choisi. Moi j'ai pas choisi non plus. On m'a vendu un boeuf bourguignon et j'ai fini avec un couscous". Au tribunal.

"Je ne sais pas si y a des consommateurs de cocaïne dans la salle. Mais c'est un peu je prends un gramme et pic et pic et colégram". Au tribunal.

La seule fois où j'ai vu des explosifs, c'est avec Jack Bauer, Enquête Exclusive, tout ça". Au tribunal.

"Ils (des amis, NDLR) me ramènent une Maghrébine qui fume des Marlboro Light. Comment je peux savoir que ces gens-là vont me ramener des kamikazes ?" Au tribunal.

"C'est comme si vous me disiez que Snoop Dog, il fait des soirées avec Ben Laden". Au tribunal.

"Moi, concevoir un détonateur, vous me mettez 25 grammes avec un fil, j'ai peur que ça m'explose à la gueule", dit-il à la présidente, qui lui répond: "Oui le TATP c'est très instable." Au tribunal.

"Moi terroriste, c'est comme si Joey Starr rejoint Daech. Ça a très peu de chance d'arriver". Au tribunal.

Il a traité les terroristes de "fils de pute" et s'en explique :  "J’ai dit que c’était à cause de gens comme ça qu’on ne pouvait plus rouler sans permis et vendre de la drogue". Au tribunal.

"On essaye de me faire passer pour un mec, genre L'Auberge espagnole. Salut tout le monde, rentre, c'est la fête". Au tribunal.

"Y a personne qui se rend compte du traumatisme que j'ai vécu, moi". Au tribunal.

"Je suis fini. Je suis fini. Que je mente ou pas. Je suis fini. Je suis fini. Vous comprenez. Fini. Qu’est ce que je vais faire en sortant ? J’avais un projet de faire un nouveau point de vente de cocaïne. Qui va vouloir s’associer avec moi, maintenant ?" Au tribunal.

"Y a un billet à prendre, je vais pas cracher dessus. " Au tribunal.

"Au Maroc il n'y a pas la charia et c'est très bien comme ça. On pourrait plus aller aux putes, en boite de nuit." En audition.

"Je ne sais pas si j'ai reçu des appels, j'ai pas un disque dur dans la tête." En audition.

"Je les ai trouvés louches ? Oui, mais de là à me dire que j'avais le chef de Daesh chez moi, jamais de la vie". En audition.

Après avoir brisé le clavier de l'ordinateur d'un enquêteur : "Vous faites vos têtes d'arrogants, fils de pute". En audition.

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