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Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

Crise : les coupables décisions qui se profilent

Ils ont la mémoire courte. Et une "vision", comme disent les américains, débile. Les politiques s'agitent comme jamais alors que la crise de la dette souveraine est en train de, finalement, leur péter à la gueule. Après avoir nié que la crise actuelle soit explosive, ils finissent par l'avouer et par annoncer des solutions. Elles sont stupides, coupables et promettent des lendemains qui déchantent.

Ils ont la mémoire courte. Et une "vision", comme disent les américains, débile. Les politiques s'agitent comme jamais alors que la crise de la dette souveraine est en train de, finalement, leur péter à la gueule. Après avoir nié que la crise actuelle soit explosive, ils finissent par l'avouer et par annoncer des solutions. Elles sont stupides, coupables et promettent des lendemains qui déchantent.

Souvenez-vous, c'était il y à peine quelques mois, les stress tests montraient que la quasi totalité des banques européennes passaient le cap d'un scenario catastrophe haut la main. Aujourd'hui, tout le monde veut recapitaliser des banques qui ont des ratios de solvabilité tout à fait honorables. Par exemple, Dexia avait, il y a encore quelques jours, un ratio parfait. Ca ne l'a pas empêché de faire faillite. Y aurait-il autre chose ? Oui, une crise des liquidités. Mais c'est une autre histoire.

On nous annonce donc une recapitalisation des banques. Et attention, hein, cette fois, on ne nous la fera pas, on va prendre une participation dans les banques. Oui, mais cela n'a pas empêché nombre de banques "publiques" de se retrouver sur le carreau. Relisez les livres d'histoire...

Le problème n'est pas de savoir si les banques ont besoin de plus de capital (pour faire plus de conneries?) ou d'une participation de l'Etat pour les surveiller. Sur ce point on peut renvoyer dos à dos la gauche et la droite.

Le problème est de désarmer le secteur financier et les marchés.

Sans quoi, les décisions de 2011 vont produire une crise qui sera plus forte que celle de 2011, elle-même ayant été plus grave que la crise de 2008, elle même plus grave que celle de... etc.

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