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par Antoine Champagne - kitetoa

Armagedon européen ?

Observe bien ami lecteur. Si ça se trouve, nous sommes à la veille d'un Armageddon économique et financier. C'est intéressant parce que s'il advenait, nous aurions de gros ennuis, toi et moi. Chômage, inflation, dette sans fin. Bref, une vraie misère. Il se trouve que la Grèce est plus que jamais (en même temps, c'est chaque jour que dieu fait un poil plus) proche de l'abîme.

Observe bien ami lecteur. Si ça se trouve, nous sommes à la veille d'un Armageddon économique et financier. C'est intéressant parce que s'il advenait, nous aurions de gros ennuis, toi et moi. Chômage, inflation, dette sans fin. Bref, une vraie misère.

Il se trouve que la Grèce est plus que jamais (en même temps, c'est chaque jour que dieu fait un poil plus) proche de l'abîme.

Plus de sous, une dette énorme, des particuliers qui commencent à retirer leur argent des banques, des agences de notation qui l'ont classée comme un pays plus que dangereux (pour ne pas dire ayant virtuellement fait défaut). Des manifestations monstres, une classe politique qui ne s'en sort pas. Des européens qui cherchent la potion miracle tout en appliquant de vieilles recettes éculées et qui font, telles les saignées, plus de mal que de bien. Bref, ça va vraiment mal.

Il n'y a probablement pas d'échappatoire. Une restructuration de la dette est incontournable. Reste à en définir les contours pour essayer (vainement) de contenir l’Armageddon à venir et surtout, l'effet domino sur les autres pays faibles et sur les secteurs bancaires des pays de la zone.

Et comme le raconte Jean Quatremer sur son blog, les banques européennes sont au plus mal. Ça doit cogiter sec dans les directions générales. Les lobbies doivent s'agiter sec. Leur exposition à la dette grecque est suffisament importante pour que l'on puisse se faire du mouron et anticiper des jours délicats pour les banquiers. Notamment français. Ce n'est pas Jean Quatremer qui le dit, ni Reflets, mais la Banque des Règlements Internationaux (encore une fois).

Mais... Voilà qui est étrange car Reflets, qui a mauvais esprit et une mémoire d'éléphant, se souvient qu'après la publication des résultats des derniers stress tests des banques européennes, mle 23 juillet 2010, Christine Lagarde expliquait doctement :

« les banques françaises passent le test haut la main (…) ça signifie qu’on va pouvoir financer l’économie, financer les ménages, les entreprises, et que la défiance des marchés devrait maintenant disparaître, compte tenu de cet exercice de transparence ».

Belle prédiction. Pertinente. Visionnaire.

Décidément, Christine Laboulette Lagarde n'en rate pas une. A sa décharge, les cranes d'oeuf qui avaient pensé les stress tests n'avaient pas pris en compte dans leur scenario un possible défaut d'un pays de la zone euro.

Et elle... Elle les avait crus.

Attention ami lecteur, cette dame va probablement prendre la direction du FMI qui est tout de même le dernier rempart contre l’Armageddon anticipé. On ne va pas rigoler.

 

 

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