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par Antoine Champagne - kitetoa

80 à 100 milliards d'euros de plus pour la Grèce. Pour rien...

Rien n'y fait. Que faudra-t-il aux politiques pour comprendre qu'ils vont dans le mur et qu'ils nous emmènent avec eux vers le choc final ? L'euro s'effondre, l'Europe avec. La Grèce est la partie visible de l'iceberg. Elle a été sauvée in-extremis une première fois. Avec un résultat parfaitement nul. Bruxelles, la BCE et le FMI remettent le couvert. Avec un résultat qui sera, à n'en pas douter pas meilleur.

Rien n'y fait. Que faudra-t-il aux politiques pour comprendre qu'ils vont dans le mur et qu'ils nous emmènent avec eux vers le choc final ? L'euro s'effondre, l'Europe avec. La Grèce est la partie visible de l'iceberg. Elle a été sauvée in-extremis une première fois. Avec un résultat parfaitement nul. Bruxelles, la BCE et le FMI remettent le couvert. Avec un résultat qui sera, à n'en pas douter pas meilleur. Les Allemands veulent donner de la voix mais restent globalement dans la ligne définie par la troïka.

Le problème n'est pas de savoir si la Grèce n'a pas un peu cherché ce qui lui arrive. Le problème est là et il convient donc d'y remédier. Pour une raison simple : les économies européennes sont très imbriquées, principalement du fait qu'elles ont une monnaie commune. La chute de l'une pèsera très fortement sur les autres.

Le problème n'est pas de savoir si les comptes de la nation reflètent plus ou moins bien la réalité. Le problème est que pour de très nombreuses raisons, la Grèce ne peut plus se financer auprès des marchés financiers à un coût raisonnable.

Le premier plan d'aide à la Grèce a produit un effet nul. Pourquoi ? Simplement parce que la Grèce ne peut toujours pas se financer sur les marchés.

Les CDS (sorte de garantie contre une faillite) ont continué de grimper allègrement, ils ont même doublé. Beau résultat. Cela traduit un manque terrible de confiance de la part des investisseurs. Le but affiché par Bruxelles, la BCE et le FMI n'est pas atteint.

En parallèle de ces aides, la troïka a imposé à la Grèce des plans d'austérité drastiques. Des privatisations massives. Des réductions de ses dépenses au delà du raisonnable. Il lui est donc impossible de renouer avec la croissance. Et donc de financer son budget (au moins en partie).

Tout le monde à compris que le premier plan de sauvetage était un échec, y compris les politiques, mais on recommence.

En attendant le prochain échec, la rue se rebelle et les dieux grecs doivent se fendre la poire, comme il le font toujours quand ils jouent avec les humains.

On notera que le G8 a promis 20 milliards d'aide aux toutes jeunes démocraties arabes. Mais ces dominos-là ne sont pas du même type. Moins dangereux. Ils sont en "périphérie" de la "périphérie". Sans doute...

 

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