Vivons-nous dans une réalité altérée ?
C’est époustouflant. Comment des gens à plutôt bien armés en neurones et conseillés par des économistes de renom peuvent-ils s’enferrer à ce point ? C’est au delà de toute logique humaine. L’Europe et le FMI continuent de plancher sur un plan de sauvetage de la Grèce sur le même modèle que le premier dont on sait aujourd’hui, un an après, que ses effets ont été… nuls. Les CDS de la Grèce n’ont jamais atteint un tel niveau.
C’est époustouflant. Comment des gens à plutôt bien armés en neurones et conseillés par des économistes de renom peuvent-ils s’enferrer à ce point ? C’est au delà de toute logique humaine. L’Europe et le FMI continuent de plancher sur un plan de sauvetage de la Grèce sur le même modèle que le premier dont on sait aujourd’hui, un an après, que ses effets ont été… nuls.
Les CDS de la Grèce n’ont jamais atteint un tel niveau. C’est dire combien les marchés ne sont pas « rassurés » par les décisions des gestionnaires et politiques.
Bien sûr, le grand journaliste financier Jean-Michel Apathie rétorquera que les CDS sont des produits financiers extrêmement spéculatifs qui ne reflètent en rien la « réalité ». Qu’ils sont d’ailleurs, comme les agences de notation une partie du problème et qu’avec leurs positions autoréalisatrices, ce sont les CDS et les agences de notation qui génèrent les problèmes des pays « périphériques ».
Oui, mais non. Les CDS reflètent le degré d’inquiétude des opérateurs de marché vis-à-vis de titres. Ce ne sont pas les CDS qui sont à blâmer, mais les marchés financiers. Enlevez les marchés, il n’y a plus de produits spéculatifs. Quoi ? Mais vous êtes idiot ? Comment financerait-on l’économie réelle sans marchés financiers ?
Tout simplement comme on le faisait avant que les marchés n’existent tels qu’ils sont. C’est à dire il n’y a pas bien longtemps, autour des années 40. En outre, allez démontrer qu’un...