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Viol des données privées: "Non, ça veut dire non!"
Le fondateur de Privacy international, Simon Davies, a quitté ses fonctions l'an dernier, après vingt ans passé à la tête de cette ONG britannique. PI s'est notamment fait connaître, grâce à lui, en créant les Big Brother Awards il y a presque 15 ans — c'était à Londres en octobre 1998 (cf photo ci-contre).
Le fondateur de Privacy international, Simon Davies, a quitté ses fonctions l'an dernier, après vingt ans passé à la tête de cette ONG britannique. PI s'est notamment fait connaître, grâce à lui, en créant les Big Brother Awards il y a presque 15 ans — c'était à Londres en octobre 1998 (cf photo ci-contre).Depuis, une vingtaine de pays ont chopé le virus, certains se sont lassés au bout de quelques temps, d'autres restent au rendez-vous chaque année (comme en Allemagne ou en Autriche) ou repartent de plus belle après une petite pause — la France remet le couvert le 26 juin à Montreuil, trois ans après la dernière édition de 2010. Avant les BBA, PI fut la première organisation, en 1995, à se lancer dans la traque des sociétés scélérates qui exportent leurs technologies de surveillance sans aucune retenue (rapport archivé ici). Plus de quinze ans plus tard, elle fera tout naturellement partie du consortium d'ONG qui recensera les marchands d'armes numériquesdans le monde.Simon Davies anime désormais le site Privacysurgeon.org. Toujours maître de conférences à la London School of Economics, il est devenu un expert international écouté, même si certains préfèrent encore ne pas l'entendre. L'an dernier, il a accepté une mission pour le compte du Parlement européen, en vue de réfléchir aux enjeux de la refonte de la fameuse directive de 1995 sur la protection des données personnelles (et leur "libre circulation"...)....