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par Antoine Champagne - kitetoa

Un Eagle d'Amesys en France... Mais pour quoi faire ?

Amesys, la Libye, le Maroc, le Qatar, tout ça, c'est très intéressant, mais en France... Existe-t-il un Eagle© en France ? La question a peut-être été posée par Paul Moreira dans son reportage et la réponse officielle tombera peut-être demain lors de la diffusion. Ce sera la surprise. En attendant, Reflets va apporter sa pierre à l'édifice. Selon l'article du Figaro concernant la Libye, il existerait un Eagle en France. Bien entendu, seul le journaliste du Figaro pourrait prouver cela.

Amesys, la Libye, le Maroc, le Qatar, tout ça, c'est très intéressant, mais en France...

Existe-t-il un Eagle© en France ?

La question a peut-être été posée par Paul Moreira dans son reportage et la réponse officielle tombera peut-être demain lors de la diffusion. Ce sera la surprise. En attendant, Reflets va apporter sa pierre à l'édifice.

Selon l'article du Figaro concernant la Libye, il existerait un Eagle en France. Bien entendu, seul le journaliste du Figaro pourrait prouver cela. Le journaliste ne donne pas beaucoup de détails sur la finalité de cet outil ni sur sa localisation.

Selon l'un des sources de Reflets, il existerait un Eagle en France servant pour des trucs "légaux". C'est à dire encadrés par la Justice. Donc, à ce niveau, a priori, rien à dire. Toutefois, nous n'avons pas encore pu confirmer cette information.

En revanche, en compilant les informations récoltées grâce à DaHubbleVisionPowa©, un outil de haute technologie développé par Reflets et qui permet d’écouter les communications téléphoniques, Internet, GSM, Fax et les pigeons voyageurs de la direction de Bull et d’Amesys, nous avons pu déterminer avec certitude qu'il existe un Eagle en France. La question est maintenant de savoir s'il y en a un, deux ou trois, celui évoqué par le Figaro, celui évoqué par notre source et celui que nous avons identifié et localisé (ce peut être le même pour les trois pistes).

Rappelez-vous, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, nous avait expliqué que sa fille lui avait soufflé à l'oreille que Bull/Amesys -dirigées par Philippe Vannier qu'il a décoré de la légion d'honneur- étant une entreprise privée, le gouvernement n'avait pas à connaître son business, ni ses clients. Une théorie mise à mal par notre explication de texte juridique, mais aussi et surtout, par les récents articles de Mediapart. Imagine-t-on que le gouvernement Français qui a cette fois, forcément autorisé l'installation du Eagle français, puisse ne pas avoir d'informations sur le business à l'international de cette technologie assez prometteuse pour que le FSI s'y intéresse doublement, en investissant à la fois dans Qosmos et dans Bull/Amesys ?

Chez Reflets, nous avons une certaine idée de la Démocratie. Nous pensons, peut-être à tort que s'il existe un outil d'écoute Eagle similaire à celui qui a été installé en Libye par Amesys à l'insu du plein gré du gouvernement français, mais avec l'aide de la Direction du renseignement militaire, selon le Canard Enchaîné,  il serait utile que le gouvernement ou les députés informent les Français de sa finalité.

Il ne tient qu'à vous, ami lecteur de saisir votre député sur la base de cet article pour lui demander de creuser. D'interpeller le gouvernement puisqu'il en a la possibilité. A vos outils de mail...

Et si... Et si tout ça n'était qu'une sorte de répétition générale, pour un projet européen au pif, un projet plus global... le projet INDECT. Vous avez compris le message ? A vos EuroMails !

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