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par Antoine Champagne - kitetoa

Surprise, il y a des imbéciles partout, même chez Podemos

A peine "arrivé au pouvoir", Podemos en fait l'expérience... La maire de Madrid, Manuela Carmena, en poste depuis cinq jours est déjà aux prises avec la réalité. D'une part, elle déclare que certaines parties de son programme sont en fait des "suggestions" -et ne seront donc pas suivies d'effet, d'autre part, la nouvelle maire est confronté à l'imbécilité d'un de ses conseillers municipaux (prévu à la culture, pourtant).

A peine "arrivé au pouvoir", Podemos en fait l'expérience... La maire de Madrid, Manuela Carmena, en poste depuis cinq jours est déjà aux prises avec la réalité. D'une part, elle déclare que certaines parties de son programme sont en fait des "suggestions" -et ne seront donc pas suivies d'effet, d'autre part, la nouvelle maire est confronté à l'imbécilité d'un de ses conseillers municipaux (prévu à la culture, pourtant). Ce dernier avait fait une série de tweets en 2011 qui sont évidemment remontés à la surface.

Guillermo Zapata a un humour très particulier. Les Juifs et leurs cendres sont visiblement chez lui une fixette. Cela commence par une "blague". Comment mettre 5 millions de juifs dans une voiture ? Facile..., dans le cendrier. Puis, cela se poursuit par une interrogation. Pourquoi l'Etat d'Israël a-t-il besoin d'autant de place alors que chaque personne occupe un monceau de poussière.

Et comme Guillermo Zapata est un vrai bout-en-train, il a aussi des blagounettes pour Irene Villa qui a perdu ses deux jambes dans un attentat de l'ETA : "ils ont du fermer le cimetière d'Alcásser pour qu'Irene Villa ne vienne pas y chercher des pièces de rechange". C'est de l'humour, on vous dit.Noir, précise Zapata, mais de l'humour.

Les gens sont de tristes sires. Ils ont protesté contre cette forme d'humour. Guillermo Zapata renonce à son titre (la culture). Mais, et en cela, Podemos prend assez vite le train des autres partis politiques, il ne renonce pas à son poste de conseiller municipal.

Un autre conseiller de l'équipe de Manuel Carmena a de son côté eu une interrogation à propos d'un politique de droite qui démontre la finesse de ses réflexions intérieures : "Moi, je ne peux pas assurer qu'en tuant et en torturant Gallardón toute cette histoire va changer, mais en essayant, on ne perd rien".

L'inversion du sens, tant prisée par les partis politiques, de gauche comme de droite, où que ce soit dans le monde se confirme avec Podemos dont la direction a salué le renoncement au titre de chargé de la culture par Guillermo Zapata.

"Alors que ceux qui volent et qui mentent depuis des années sont toujours en poste, Guille Zapata assume ses responsabilités. Ils n'arrêteront pas le changement", a triomphé Pablo Iglesias. Le numéro deux Íñigo Errejón voit dans ce renoncement de Guillermo Zapata "une générosité et une responsabilité hors du commun". Pas moins.

Reflets recommande à Podemos une petite réflexion participative et citoyenne sur l'humour avec un image, une vidéo et un son.

(/system/images/attachments/e2e37b31-9b44-49ed-bf1c-3fac46591518/big.gif?1518649010#center)](/system/images/attachments/e2e37b31-9b44-49ed-bf1c-3fac46591518/big.gif?1518649010#center) Enfants à Auschwitz, victimes des "expérimentations médicales"

 

Karol Pila par vanda-veronne

Karol Pila avait 12 ans lorsqu'il était à Auschwitz

 

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