Origines de la crise (2) : tu l'a vu mon gros baril ?
(ou comment les pingouins du Golfe Persique se vengent de la séance de rasage de Nixon alors que Giscard vend la souveraineté monétaire du pays aux 450 fromages à la finance internationale) Pour ceux qui ont suivi l'épisode ouane, nous en étions restés à la fin de la parité du dollar avec l'or et l'adoption des taux de change flottants décidés par Nixon. Il ne faut pas croire que ces mesures ont été sans conséquences.
(ou comment les pingouins du Golfe Persique se vengent de la séance de rasage de Nixon alors que Giscard vend la souveraineté monétaire du pays aux 450 fromages à la finance internationale)
Pour ceux qui ont suivi l'épisode ouane, nous en étions restés à la fin de la parité du dollar avec l'or et l'adoption des taux de change flottants décidés par Nixon. Il ne faut pas croire que ces mesures ont été sans conséquences. Parce que si l'oncle Sam évitait de se faire doubler par l'économie teutonne (en particulier) avec l'abandon des accords de Bretton Woods, une grosse, une énorme inconnue survenait : la fluctuation de la valeur du dollar.
Il est pas cher mon baril ! qui veut de mon baril ?
Attention, ça devient super bordélique, un vrai western spaghetti à tiroirs à l'échelon planétaire. Premier tiroir : le dollar est dévalué. Ca ne gênait pas énormément les yankees puisqu'un dollar trop fort empêche de se remplir les poches au niveau export. Mais ça en gênait d'autres, les fourgueurs de brut. Deuxième tiroir : le pic de pétrole est atteint et Nixon le sait. La vache ! C'est pas cool pour les ricains de savoir qu'ils vont plus pouvoir siphonner leur sous-sol comme au bon vieux temps, mais surtout devoir devenir dépendants des pingouins du Golfe en devant leur acheter le pétrole. Troisième tiroir : Israël. Le soutien inconditionnel des Youniteude Staitsse of América à l'Etat sioniste ne plaît pas à sa majesté saoudienne qui...