Mondialisation agricole : fatalité ou pas ?
Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui ignorer que notre économie est globalisée, mondialisée. La mondialisation est vue comme un phénomène inéluctable, une conséquence inévitable du capitalisme, une fatalité pour certains. Rares sont ceux qui osent s’élever contre l’économie de marché qui la sous-tend. Ceux qui le font sont vite assimilés à des trublions ignares et inconscients.
Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui ignorer que notre économie est globalisée, mondialisée. La mondialisation est vue comme un phénomène inéluctable, une conséquence inévitable du capitalisme, une fatalité pour certains. Rares sont ceux qui osent s’élever contre l’économie de marché qui la sous-tend. Ceux qui le font sont vite assimilés à des trublions ignares et inconscients.
Pourtant, pendant la campagne présidentielle, une grande partie des Français ont démontré qu'ils se préoccupaient du sujet. Le "made in France" vanté par de nombreux candidats est souvent revenu sur la table. Mais pourquoi relocaliser ? Est-ce possible ? De quelle manière ?
La mondialisation agricole : un constat alarmant
Depuis la création du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) en 1947 puis, plus récemment, de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) en 1995, le libre-échange et la libéralisation du commerce se sont vus imposés au monde agricole. L’idée initiale était de rééquilibrer les productions dans le monde et d’endiguer le problème de la faim. Nous sommes en 2012 et les problématiques sont toujours les mêmes. De là à dire que la situation s’est aggravée, il n’y a qu’un pas.
Les accords internationaux sur l’agriculture ont été conclus dans les années 1990-2000 lors du cycle d’Uruguay. Il était prévu de réduire les tarifs douaniers, les soutiens financiers à la production et les subventions à l’exportation. Les pays développés s’étaient donc engagés sur un...