Microsoft : Wikileaks confirme les soupçons d'une aide pour la surveillance des citoyens Tunisiens
Près de six mois après que l'affaire ait été publiée dans Rue89 et savament étouffée par les services de Microsoft, et à peine une semaine après la promotion de la principale instigatrice, alors DG de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, l'affaire de l'aide apportée par Microsoft dans l'espionnage de la population Tunisienne rebondit.
Près de six mois après que l'affaire ait été publiée dans Rue89 et savament étouffée par les services de Microsoft, et à peine une semaine après la promotion de la principale instigatrice, alors DG de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, l'affaire de l'aide apportée par Microsoft dans l'espionnage de la population Tunisienne rebondit. C'est la publication d'un câble Wikileaks issu de l'ambassade américaine de Tunis, qui conclu un long exposé concernant le contrat que nous avions fait fuiter avec le même constat : derrière ce contrat se cache un deal entre le géant de Redmond et le gouvernement de Ben Ali, destiné, entre autres choses, à espionner la population Tunisienne (et accessoirement, à étouffer le logiciel libre).
A sa décharge, il semble que malgré ses prises de positions incessantes en faveur de la révolution depuis le 15 janvier, l'ex directrice générale de Microsoft Tunisie (en photo ci dessus) ait un peu de mal à se regarder dans la glace le matin (ou le soir, visiblement).
Petit résumé des faits
Le 18 mars 2011, au lendemain de l'annonce - pour des raisons de moins en moins mystérieuses - de la fermeture de ReadWriteWeb France - son éditeur (moi) publiait dans Rue89 un article dénonçant la complicité de Microsoft dans l'espionnage de la population Tunisienne à travers ce que Salwa Smaoui décrit elle même comme "un marché win-win" auprès de l'ambassade américaine : Microsoft obtient l'arrêt des...