Manuel, tu t'es vu quand tu es de gauche ?
Vous n'avez rien compris.
Vous n'avez rien compris. Vous pensiez, bande d'imbéciles que lorsque Manuel Valls disait : "Il n'y a pas de place pour la violence, et je lance évidemment un avertissement, la police, elle fait son travail, mais on ne peut pas admettre qu'on cherche à casser l'outil de travail, à briser des mobiliers urbains, qu'on s'attaque à des édifices publics, qu'on lance des boulons sur des policiers" il lançait un avertissement à peine voilé aux salariés en lutte pour la préservation de leur outil de travail ? Pas du tout.
Il voulait juste dire que "le désordre, ce n'est pas une bonne chose" et qu'en tant que ministre de l'intérieur, il se doit "d'assurer l'ordre".
Vous pensiez que lorsqu'il disait : "On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir", mais "on ne peut pas casser l'outil de travail", il stigmatisait les ouvriers destructeurs de leur propre outil de travail, sales luddites, canuts de malheur ! Pas du tout.
Non, non. Manuel est de gauche. La gauche, c'est le changement. On arrête de stigmatiser, dans le désordre et de manière non exhaustive, les Roms, les Arabes, les ouvriers en général, les chômeurs, les ouvriers en colère. Qu'on se le dise, l'époque Sarkozy, c'est fini.
Maintenant, on est pour le métissage, l'universalité, la défense des...