L'Europe redonne une petite claque aux majors
Dites, ce ne serait pas génial si à l'aide d'outils de Deep Packet Inspection, on pouvait surveiller tout ce qui passe dans les tuyaux des fournisseurs d'accès et filtrer "on the fly" les oeuvres des catalogues des majors échangés par les cyber-pirates-pédo-nazis en peer to peer ? Et même, si on demandait aux fournisseurs d'accès de mettre en place cette infrastructure usine à gaz à leurs frais ? Quel beau rêve éveillé des majors que celui-là.
Dites, ce ne serait pas génial si à l'aide d'outils de Deep Packet Inspection, on pouvait surveiller tout ce qui passe dans les tuyaux des fournisseurs d'accès et filtrer "on the fly" les oeuvres des catalogues des majors échangés par les cyber-pirates-pédo-nazis en peer to peer ? Et même, si on demandait aux fournisseurs d'accès de mettre en place cette infrastructure usine à gaz à leurs frais ?
Quel beau rêve éveillé des majors que celui-là. N'importe quel technicien, n'importe quelle personne ayant deux trois notions en matière de coûts, sait que c'est impossible, à moins de multiplier la facture d'abonnement à Internet par... Ahem... Beaucoup.
Mais ça ne fait absolument pas peur aux ayants-droits. D'ailleurs, c'est exactementce qu'avait demandé la Societe belge des auteurs compositeurs et editeurs (Sabam) à la justice. Elle trouvait que le FAI Scarlet Extended SA devrait mettre en place un système de filtrage permanent des contenus passant dans ses tuyaux et qui permette du coup, d'empêcher les méchants pirates qui tuent la musique, des artistes, des actionnaire, on en passe, de s'échanger des oeuvres inscrites à son catalogue.
Interrogé par la justice belge, l'Avocat général de la Cour de justice européenne a balancé une bonne petite petite baffe à la Sabam, façon Bud Spencer :
l’avocat general propose a la Cour de justice de declarer que le droit de l’Union s’oppose a l’adoption par une juridiction...