Les coulisses de la Finance - Acte 2
Pour cet acte 2, nous allons évoquer un aspect bien particulier de la Finance. Il s’agit de leur adoration pour Judge Dredd. Mais si, vous savez, le personnage incarné par stallone dans un vieux film américain prononçant la réplique culte « La loi, c’est moi ». Et bien les financiers ont repris le concept et s’évertuent à l’appliquer à leur business. La loi, c’est eux. Ils se moquent bien des instances de régulation et des règles inscrites dans le droit des affaires.
Pour cet acte 2, nous allons évoquer un aspect bien particulier de la Finance. Il s’agit de leur adoration pour Judge Dredd. Mais si, vous savez, le personnage incarné par stallone dans un vieux film américain prononçant la réplique culte « La loi, c’est moi ». Et bien les financiers ont repris le concept et s’évertuent à l’appliquer à leur business. La loi, c’est eux. Ils se moquent bien des instances de régulation et des règles inscrites dans le droit des affaires. Non, la Finance est au-dessus de tout, et peut-être même au-dessus de Chuck Norris…
Ce qui ne m’appartient pas… m’appartient quand même
Comme les financiers sont les rois du monde, ils ne voient pas pourquoi ils ne pourraient pas disposer totalement des biens qu’ils ont devant eux. Et cela se répercute donc dans les comptes des sociétés. Je m’explique.
La société achète du matériel : ordinateurs, serveurs, bureaux, etc… Ces biens sont achetés avec les comptes de l’entreprise. Ces mêmes comptes qui servent ensuite à verser les salaires des employés. Mais bien souvent les dirigeants et actionnaires ne font pas la différence entre bien social et bien privé. J’ai pu constater la disparition de nombreux matériels informatiques dans la société où je travaille. Entre les macbook pro et les Sony Vaio, une bonne dizaine d’ordinateurs ont été réquisitionnés au domicile des directeurs. Je me souviens même d’un jour où le DG a demandé sans gêne à notre admin réseau de paramétrer un PC de la société pour sa...