Le chômage, un problème ? Pas pour tout le monde…
Les déclarations sur le chômage ne cessent de fuser du côté du gouvernement comme du côté des instances patronales. La situation serait "dramatique", le système d'indemnisation serait au "bord du gouffre", il faudrait à tout prix trouver des solutions, effectuer des "réformes". Pourtant, si le chômage est un problème pour ceux qui le subissent, il n' en est en aucune manière un pour les décideurs qui s'époumonent sur le sujet.
Les déclarations sur le chômage ne cessent de fuser du côté du gouvernement comme du côté des instances patronales. La situation serait "dramatique", le système d'indemnisation serait au "bord du gouffre", il faudrait à tout prix trouver des solutions, effectuer des "réformes". Pourtant, si le chômage est un problème pour ceux qui le subissent, il n' en est en aucune manière un pour les décideurs qui s'époumonent sur le sujet.
Le chômage : une variable libérale structurelle naturelle
Les mêmes qui hurlent au loup et voudraient faire "baisser le chômage", "inverser sa courbe", suivent une politique économique, dite néo-classique, théorisée depuis longtemps par Milton Friedman. Le père moderne du libéralisme et Nobel d'économie 1976 avait clairement exprimé le concept de chômage naturel, sorte de punition pour les salariés refusant de subir le dumping social, et la nécessité (selon lui) des Etats à laisser les entreprises décider des salaires et des règles d'embauche ou de licenciement. L'explication devient donc limpide : les entreprises se servent des salariés pour compenser les périodes de baisse de production afin de maintenir la rémunération des actionnaires. Puis, quand la machine économique repart, elles réembauchent, ou pas.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Emanuel Macron. Moins indemniser les chômeurs pour éviter de regarder la fraude sociale et fiscale des...