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par Fabrice Epelboin

L'Affaire des Placards. La France, de 1534 à 2012 en mode LULZ

Le texte suivant est issu, sans modification, de Wikipedia. L’affaire des placards est un événement de la Renaissance française qui s'est déroulé en 1534. Les placards dont il est question étaient des écrits jugés injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume (Tours, Orléans).

Le texte suivant est issu, sans modification, de Wikipedia.

L’ affaire des placards  est un événement de la Renaissance française qui s'est déroulé en 1534.

Les placards dont il est question étaient des écrits jugés injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume (ToursOrléans).

Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de François Ier au château d'Amboise, ce qui constituait un affront envers la personne même du roi et sa foi.

Cet épisode marque la radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, contre lesquels les épisodes répressifs n'avaient jusque-là été que sporadiques.

Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus-Christ.

Ce titre évocateur était en fait une attaque directe contre l’Eucharistie, dans sa forme catholique (transsubstantiation). L’auteur en était Antoine Marcourt, pasteur d’origine picarde de Neuchâtel et d’inspiration calviniste.

Le roi s'emporta contre ce qu'il considérait comme un crime de lèse-majesté.

En réponse, François Ier confessa ouvertement sa foi catholique. Il ordonna des persécutions.

Des bûchers s'allumèrent. Étienne de La Forge, riche marchand et ami de Jean Calvin fut au nombre des condamnés.

Ces exécutions par le feu ne furent guère appréciées des princes allemands, favorables à la Réforme, dont François Ier recherchait par ailleurs l'alliance contre Charles Quint.

L'ambassadeur Guillaume du Bellay déclara que ces condamnés n'étaient que des révolutionnaires, des anabaptistes, dont il fallait réprimer les excès.

Jean Calvin fit partie des protestants qui choisirent l'exil.

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