La Troïka et le FMI ne touchent pas aux dépôts des petits épargnants de Chypre. Vraiment ?
Réjouissez-vous foules en folie... L'Europe est sauvée ! L'Euro aussi. Pour la énième fois, après plus de 25 sommets de la dernière chance, les (ir)responsables politiques vous le disent : tout va bien. Ah, oui..., on sait, vous avez un peu flippé parce que pour la première fois, les politiques n'ont pas simplement conditionné l'aide financière à plus d'austérité, ils ont décidé de prélever l'argent des citoyens directement sur leurs comptes bancaires.
Réjouissez-vous foules en folie... L'Europe est sauvée ! L'Euro aussi. Pour la énième fois, après plus de 25 sommets de la dernière chance, les (ir)responsables politiques vous le disent : tout va bien. Ah, oui..., on sait, vous avez un peu flippé parce que pour la première fois, les politiques n'ont pas simplement conditionné l'aide financière à plus d'austérité, ils ont décidé de prélever l'argent des citoyens directement sur leurs comptes bancaires. Et initialement, en rayant d'un trait l'idée que les dépôts bancaires sont "assurés" à hauteur de 100.000 euros. Là, amies foules européennes, vous vous êtes dit que, peut-être, cela pourrait arriver un jour chez vous. Que votre argent pourrait partir en fumée, lorsque le bateau ivre arriverait en bout de course contre l'iceberg qui ne cesse de grandir depuis 2008 à mesure qu'il se rapproche (ou que l'on se rapproche inexorablement de lui). Certains, plus avisés, ont compris que le Titanic était à cours de ressources et que si les dirigeants en étaient réduits à demander une ponction sur les dépôts bancaires des particuliers (qui n'ont rien fait pour que la crise dégénère à ce point), c'est que vraiment, ils sont à cours de ressources. Souvenez-vous, depuis le début des plans de sauvetages de la dernière chance, on évoque l'implication des "fonds de soutien" européens. Il n'a jamais été question de ponctionner les comptes...