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par Yovan Menkevick

La politique française, c'est comme le porno

Il faut les voir ces mauvais acteurs qui se pressent pour venir nous montrer leurs miches : tous à poils ! Et après, une fois qu'on se sera bien astiqués sur leurs patrimoines, on fait quoi ? Parce que la politique française, c'est vraiment comme l'industrie du film porno, si, si. Petite démonstration…  Le peuple la fellation tu aimeras L'industrie du porno c'est un truc hyper codifié, comme la politique française. Par exemple, il y a des règles du genre absolument incontournables.

Il faut les voir ces mauvais acteurs qui se pressent pour venir nous montrer leurs miches : tous à poils ! Et après, une fois qu'on se sera bien astiqués sur leurs patrimoines, on fait quoi ? Parce que la politique française, c'est vraiment comme l'industrie du film porno, si, si.

Petite démonstration…

  Le peuple la fellation tu aimeras

L'industrie du porno c'est un truc hyper codifié, comme la politique française. Par exemple, il y a des règles du genre absolument incontournables. Pour le porno, c'est assez simple : il ne faut pas laisser les acteurs à l'image sans qu'ils forniquent plus de 2 ou 3 minutes. Il y aussi les gros plans. Sans gros plans, pas de porno. En politique, c'est pareil : tout est codifié. La langue de bois est obligatoire, on ne répond jamais directement à une question franche. On suit son gouvernement, on vote l'inverse de ce qu'on prétend si son parti politique le demande. On fait des promesses qu'on ne tiendra jamais. Enfin, la liste est longue des codes de l'industrie du porno  monde politique français (où les maires des 36 000 communes ne sont pas pris en compte, les pauvres…). Mais le lecteur aura compris l'analogie.

La rigueur levrette tu pratiqueras

L'acteur porno n'a d'acteur que le nom, d'ailleurs il ne peut tourner que dans des films porno, jamais dans un film qui ne l'est pas (porno), à quelques exceptions près. En gros il n'est pas acteur, mais il tourne dans des films. Le politicien français, c'est pareil : son parcours est toujours celui d'un politicien, il ne sait en général rien faire d'autre, comme l'acteur porno. Il a passé sa vie comme élu. Il ne peut jouer que dans l'arène politique, personne n'en veut ailleurs, et ce, pour une bonne raison : politicien n'est pas un métier. Etre acteur porno n'est pas être comédien. Dur constat. Comme l'acteur porno, le politicien fait partie d'un très petit milieu : un millier d'acteurs, pas plus. Chacun connaît les autres, on se refile des plans, on va tous dans les mêmes soirées.

Transparent Sodomite tu seras

La similitude de la politique avec le cinéma est très troublante. Si l'on prend par exemple la liberté qu'offre le 7ème art en termes de réalisation, choix de scénarios, jeu des acteurs, durée, montage : tout est possible. Il y a des chefs d'œuvre du cinéma. Et bien dans le porno, non. Dans la politique, pareil : vous ne pouvez pas inventer, amener de la créativité, ce n'est pas possible. Il vous faut, comme dans le porno, adhérer au genre : pipe, sodomie, éjac faciale, réduction des déficits, moralisation de la politique, baisse du chômage par la compétitivité des entreprises, baisse des charges. Promesses électorales jamais tenues, discours creux, regrets, adhésion au dogme établi, promesses, levrettes, branlettes espagnole,  éjaculations faciales, sodomies… La sodomie, en politique, étant l'exercice le plus pratiqué, soit-dit en passant.

Mettre des règles déontologique s capotes, c'est mieux

Oui, parce que le porno, c'est nul, c'est mal foutu, ça fonctionne avec des principes de domination, soumission, humiliation, mais ça excite quand même une grande partie du genre humain. Comme la politique. Regardez le président venir à la tévé chercher à faire passer la pilule de l'affaire Cahuzac, la tronche pleine du foutre de l'autre escroc : même pas franchement affecté, il ne cherche pas à s'excuser d'avoir choisi et soutenu ce type, non. Il sourit presque, comme une actrice porno qui vient de se faire humilier par trois gros gugus en gros plan et qui lui disent "alors t'aimes ça, hein, salope, grosse pute ?". Mais après, comme il est aussi producteur du film, il demande aux acteurs de faire un effort, parce que tourner sans capotes, c'est quand même pas bien, ça craint un peu. Oui, le cinéma français lutte contre le sida en tournant avec des capotes. Et là, en politique, ils avaient oublié d'en mettre.

Le changement, c'est le choc de moralité   porno à la carte

Le porno ne peut pas s'améliorer ou devenir intéressant en termes artistiques, ce n'est pas son rôle. Tout montrer, exagérer, caricaturer sont ses principaux critères de fonctionnement, avec un ou plusieurs coïts promis au spectateur. La seule chose qu'il puisse donc faire le porno, c'est de proposer d'être visionné ou produit autrement. En ligne, le spectateur devrait pouvoir choisir les acteurs et actrices, bénéficier d'une interactivité, poser des questions auxquelles les acteurs répondraient, les soumettre à des obligations qu'ils devraient exécuter. En politique, c'est à peu près pareil : des commissions de contrôle, des patrimoines dévoilés aux citoyens, de la transparence, pour qu'ils (les acteurs porno politiques) puissent tous continuer à tourner tranquillement leurs scènes de hard-core, avec le public qui continue à se branler devant. Ce sera mieux, mais un tournage durera toujours 3 jours maximum, les cachets seront à peu près les mêmes : pas si élevés que ça pour un seul film en fin de compte, mais en cumulant un maximum de films chaque mois, ça peut faire des belles sommes quand même.

Alors, si vous aimez le porno avec ses chattes rasées, ses bites énormes, ses images répétitives et bien grasses, vous savez ce qu'il vous reste à faire aux prochaines élections : allez voter !

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