Le Parti Socialiste est-il complice de crime numérique contre l'humanité? #UEPS
L'atelier consacré au numérique et aux Droits de l'Homme de l'Université d'été du Parti Socialiste laisse rêveur. Citant le Printemps Arabe comme exemple positif, désignant la Chine comme coupable de traquer ses opposants politiques sur le net et dénonçant le "scandale Prism", il se donne comme ambition de déterminer si le numérique est un allié ou un ennemi des Droits de l'Homme. Malaise.
L'atelier consacré au numérique et aux Droits de l'Homme de l'Université d'été du Parti Socialiste laisse rêveur. Citant le Printemps Arabe comme exemple positif, désignant la Chine comme coupable de traquer ses opposants politiques sur le net et dénonçant le "scandale Prism", il se donne comme ambition de déterminer si le numérique est un allié ou un ennemi des Droits de l'Homme. Malaise.
_ « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire » _
Pour ceux qui réfléchissent à la question depuis de nombreuses années, ceux qui se sont confrontés à de multiples reprises à des violations diverses et variées des Droits de l'Homme faites à l'aide du numérique, cet atelier pose des questions de fond sur le Parti Socialiste : Est-il frappé d'un Alzheimer mâtiné de schizophrénie ? Maintient-il délibérément ses troupes dans une ignorance crasse ? Est-il complice de crime contre l'humanité ?
Le parti socialiste, mobilisé aux cotés du gouvernement, peut-il ignorer que ce dernier fourni à de nombreuses dictatures les outils indispensables à la mise sous surveillance électronique de leur opposition politique ? Pour ce qui est de ses dirigeants, certainement pas.
Du temps où l'abjection qui consiste à équiper les pires dictatures en systèmes de surveillance était l'apanage du camp d'en face, ils étaient nombreux à s'indigner, à promettre le changement, a chanter les louanges d'une démocratie...