La démocratie en action
Souvenez-vous... C'était hier. Les démocraties occidentales saluaient le printemps arabe. N'est-ce pas tout simplement magnifique, ces peuples qui se regroupent dans la rue, avec une seule idée en tête : la démocratie ? N'est-ce pas merveilleux de voir un peuple réuni par l'envie d'exercer réellement le pouvoir, qui fait preuve d'une grande retenue, qui est pacifique face aux matraques du pouvoir ? Combien de dirigeants des pays occidentaux ont salué ces mouvements ? Presque tous.
Souvenez-vous... C'était hier. Les démocraties occidentales saluaient le printemps arabe. N'est-ce pas tout simplement magnifique, ces peuples qui se regroupent dans la rue, avec une seule idée en tête : la démocratie ? N'est-ce pas merveilleux de voir un peuple réuni par l'envie d'exercer réellement le pouvoir, qui fait preuve d'une grande retenue, qui est pacifique face aux matraques du pouvoir ? Combien de dirigeants des pays occidentaux ont salué ces mouvements ? Presque tous.
Et voilà qu'aujourd'hui, le peuple est dans la rue en Espagne (et en Grèce). Voilà qu'il campe sur les places des villes du pays, demandant plus de démocratie, une démocratie réelle qui aurait un petit quelque chose de différent d'une oligarchie.
Il campent et ils attendent que le pouvoir bouge.
Et le pouvoir ne bouge pas. Car remettre en cause l'oligarchie, c'est un souci. Cela mettrait à mal un système. Un système dans lequel le peuple n'est pas considéré comme autre chose qu'une "ressource". Quelque chose qui fait tourner la machine. Le produit de la machine, quant à lui, va aux membres de l'oligarchie.
Et puis ça dure. Le peuple continue de camper. Il réfléchit, même. Et il crie haut et fort ses idées pour une démocratie réelle. Alors le pouvoir prend peur. Mais dans une oligarchie déguisée en démocratie, on ne peut pas tirer sur la foule. On ne peut pas charger à grands coups de matraques. Alors ont annonce que les places...