#HKProtest : comment accéder aux échanges des manifestants depuis n'importe où dans le monde
Quel organe de presse n'a pas vanté cette semaine cette application fantastique Firechat, qui plus est, française, oui monsieur ? Le Monde, Le Monde Informatique, on en passe. Tout le monde au garde-à-vous pour saluer cette app qui permet aux opposants à Hong Kong de "contourner la censure". Une vraie réussite française.
Quel organe de presse n'a pas vanté cette semaine cette application fantastique Firechat, qui plus est, française, oui monsieur ? Le Monde, Le Monde Informatique, on en passe. Tout le monde au garde-à-vous pour saluer cette app qui permet aux opposants à Hong Kong de "contourner la censure". Une vraie réussite française. Personne ne s'est demandé pourquoi l'appli fonctionne toujours à Hong-Kong alors qu'il suffit d'une pile de 9 volts, d'un CDROM et d'un fil de cuivre pour brouiller les communications ? Les autorités locales ont probablement tout intérêt à ce que les communications via Firechat continuent.
Que les journalistes se trompent, cela peut se comprendre. Qu'ils ne s'interrogent pas sur le discours marketing en or que leur servent une entreprise et les autres médias, c'est un peu plus inquiétant. Qu'ils n'interrogent pas les spécialistes du sujet, c'est dommage. Notre métier, le journalisme, consiste justement à toujours remettre en question la communication, la "belle histoire". Pour ce faire, n'ayant pas la science infuse, nous sommes obligés d'aller questionner les experts. Puis, nous écrivons un article lisible et compréhensible par tous nos lecteurs. L'humilité, la prise de recul devraient guider nos pas. Ce n'est visiblement pas toujours le cas. L'histoire Firechat le démontre à nouveau.
L'article de Bluetouff a mis en lumière la fuite de données...